L’immobilier français, l’un des plus chers d’Europe

Un immeuble verdoyantLe cabinet d’audit Deloitte a publié son étude sur l’immobilier résidentiel européen mardi. Sur 12 pays*, la France affiche la plus forte hausse des prix sur un an et les logements de sa capitale sont les plus chers.

 

Pour s’acheter un appartement de 70 mètres carrés, un Français aurait besoin de 9,1 années du salaire national moyen, contre 2,43 années seulement pour les Danois. Le coût total du logement le plus élevé revient pourtant au Danemark, où il dépasse de 70 % la moyenne de l’Europe (un peu plus de 3 200 euros par personne et par année). L’Hexagone le suit de très près, à la deuxième place. La somme des frais immobiliers engendrés par les locations, les services, les réparations ou encore les reconstructions, y dépasse la moyenne de l’Union Européenne de 41 %.

La France reste malgré tout la plus chère dans le classement des capitales et des grandes villes. Avec le mètre carré à plus de 8 000 euros, Paris devance Marseille, Londres, Rome et Milan, dont l’estimation est de 4 000 euros. Tandis que Budapest est jugée la plus abordable, avec une moyenne de 940 euros le mètre carré.

L’Hexagone reste sur le podium avec la plus forte hausse des prix sur un an: + 6,2 %, devant l’Allemagne: + 4 %. A l’opposé, la Hongrie et l’Espagne ont connu des baisses respectives de plus de – 20 % et de plus de – 5 %.

En revanche, la France cède sa place de numéro un parmi les pays les plus endettés. Si l’endettement du Danemark dépasse 100 % du PIB, en France il ne s’élève qu’à 12 310 euros par habitant. Les emprunts immobiliers n’y représentent donc que 41 % du PIB.

 

* Autriche, Belgique, République Tchèque, Danemark, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Pologne, Espagne, Royaume-Uni

Retrouvez également quels sont les facteurs de la hausse des prix de l’immobilier sur cet article

À propos de l'auteur 

1 Commentaire

  1. Eva PERON de9fendait surtout le coptme en banque d’Eva PERON. Elle a ne9gocie9 la venue en Argentine des dirigeants nazis. Elle profitait de la cre9dulite9 des pauvres gens et si elle a distribue9 e9norme9ment d’argent public elle ne s’est pas oublie9e. Reportage superficiel : mauvaise image d’Epinal.

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