Les hommes et les femmes célibataires (veufs/ves et divorcés/es compris) sont-ils égaux face à l’achat immobilier? C’est la question que s’est posée Empruntis.com. Et l’étude qu’il vient de publier est plutôt conforme au schéma type de la place des femmes dans la société française.
Premier constat
les femmes empruntent moins que les hommes. Elles représentent le tiers des emprunteurs célibataires. Parmi elles, 36% ont un ou plusieurs enfants à charge, contre 27% pour les hommes.
Deuxième constat
les femmes qui empruntent disposent d’un revenu de 25% inférieur (2 986 euros) à celui des hommes (4 012 euros). Les femmes célibataires qui empruntent sont en grande majorité des employées (31%), puis des cadres (22%) et des fonctionnaires (21%). Les hommes célibataires emprunteurs se retrouvent d’abord chez les cadres (25%), puis viennent les employés (24%) et les fonctionnaires (15%).
Troisième constat
les femmes sont économes! La majorité d’entre elles disposent en effet d’un apport personnel plus important. Ce qui tort plutôt le cou à la réputation de la femme «dépensière»! Toutefois, du fait de leurs revenus plus faibles, elles disposent d’une capacité d’emprunt moins importante.
Empruntis.com s’est également intéressé à la répartition des emprunteurs et emprunteuses célibataires selon les régions. L’emprunt moyen féminin, à l’exception des régions Méditerranée et Ile-de-France, se situe en deça de 120 000 euros. Ce n’est pas une surprise car, comme leurs homologues masculins, les femmes disposent de revenus plus élevés en Ile-de-France. D’ailleurs, l’apport des emprunteuses est en moyenne supérieur à 160 000 euros, contre 25 000 à 80 000 euros pour le reste de la France. «L’emprunteur parisien possède un pouvoir d’achat plus important et cela vaut aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Cependant, dans les faits, cela se traduit, prix élevés obligent, par l’acquisition de surfaces bien plus petites qu’en province», constate Maël Bernier, directrice de la communication d’Empruntis.com.