Ce diagnostic pessimiste ne risque pas de s’arranger dans les années qui viennent. En effet, 36 % des sondés pensent que la situation en matière de logement va se détériorer, 40 % qu’elle ne va changer et seulement 21 % qu’elle va s’améliorer.
Interrogés sur les causes de cette situation, 84 % Français pointent du doigt la hausse des prix immobiliers. Une flambée des prix que 52 % des sondés imputent à la raréfaction et la hausse du prix des terrains. Viennent ensuite l’augmentation des coûts de construction liés aux normes, réglementations et labels (45 %), puis la marge des promoteurs (43 %) et la pénurie de logements (43 %). Là aussi, l’optimisme n’est guère de mise sur ce point : 69 % tablent sur une poursuite de la hausse des prix dans le neuf, et 48 % dans l’ancien.