Des taux de crédits très bas !
Premier constat : jamais, par le passé, les taux des crédits immobiliers n’étaient descendus aussi bas. Cette nouvelle baisse bénéficie à tous les marchés. Dans l’ancien, l’Observatoire a relevé un taux moyen de 2,9 % (2,96 % en mai), et dans le neuf, de 2,91 % (3,04 %). La baisse des taux s’est donc poursuivie sous l’effet du maintien du coût des ressources et des taux de sinistralité des emprunteurs à très bas niveau. Elle s’appuie également toujours sur la volonté des établissements de crédit de soutenir l’activité des marchés immobiliers.
Quid de la production de crédits ?
Bonne nouvelle pour la production de crédit. Sur le seul 2e trimestre 2013, elle s’est ressaisie de + 7 %, par rapport au 1er trimestre. Mais sur un an, elle s’affiche toujours en recul, à – 2,15 %.
Après un léger sursaut observé au début du printemps sur le marché du neuf, ladurée moyenne des prêts continue de s’éroder, pour s’établir à 202 mois en juin (16 ans et 8 mois), contre 204 mois en mai.
Le coût des opérations par emprunt joue le yo-yo. Entre l’été 2012 et le printemps 2013, les pressions s’étaient progressivement relâchées. Entre avril et mai 2013, il s’est de nouveau relevé, à 3,84 années de revenus, pour de nouveau s’alléger en juin, à 3,79 années. Un mieux insuffisant pour permettre à l’indicateur de solvabilité de la demande de se rétablir. Sur un an, la progression de l’apport personnel est en recul de – 7,4 % depuis le début de 2013, après une progression de + 4,1 % en 2012. En dépit du retrait des ménages les plus modestes, le marché de la revente ne se relève donc que très lentement, et le niveau des taux d’intérêt incite encore à l’« économie » d’apport personnel.