Vers un allègement de la taxation des plus-values immobilières
Le taux de l’imposition devrait quant à lui rester identique à 34,5 % (19 % de prélèvement forfaitaire obligatoire + 15,5 % de prélèvements sociaux).
« Cet abattement supplémentaire vise à fluidifier le marché immobilier », précise l’entourage de la ministre. Particulièrement pénalisante pour les propriétaires de résidences secondaires, la réforme fiscale instaurée le 1er février 2012 lors du précédent quinquennat ne rendait possible l’exonération qu’au bout de la 30ème année, contre 15 auparavant.
Pour l’actuel gouvernement, il s’agit de relâcher la contrainte fiscale sur l’immobilier bâti devenue « dissuasive et contre-productive », précise-t-il. « L’idée est de créer une fenêtre d’opportunité en 2013, pour qu’il y ait un sursaut de ventes », précise l’entourage de la ministre.