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Ralentissement de la hausse des prix en Province

À l’exception de Paris, les Notaires font état d’un début d’accalmie sur le marché immobilier hexagonal au premier trimestre 2011, selon la dernière note de conjoncture des Notaires de France.

En tenant compte des promesses de vente signées entre décembre et fin mars (et non plus sur les actes définitifs qui interviennent avec un délai de trois mois), les Notaires observent une hausse moins significatives que les trimestres précédents dans les grandes villes de province. Lyon et Nantes « connaissent d’ores et déjà un certain ralentissement de la hausse des prix » alors que les prix reculent de 6 % à Lille, de 3 % à Rennes (2 212 euros le mètre carré) et de 1 % à Bordeaux (2 703€/m²), Marseille (2 500€/m²) et Orléans (2 117€/m²). « La bonne tenue des prix des logements anciens dans une ville de province résulte essentiellement de son dynamisme économique explique Me Pierre Bazaille, président de l’Institut notarial de l’immobilier. En raison de la baisse de pouvoir d’achat, on devrait assister à une multiplication des marchés immobiliers gagnés par une certaine morosité ».

À l’inverse, Paris faire figure d’exception. « L’offre est très insuffisante pour faire face à la demande, en Ile-de-France et plus encore dans la capitale. Cette pénurie attise la hausse des prix », constatent les Notaires. Fin février, le prix moyen des appartements anciens dans la capitale s’établissaient ainsi à 7 330 euros le mètre carré, en hausse de 17,5 % sur un an. Et ça n’est pas prêt de s’arrêter. D’ici à juin, le cap symbolique des 8 000 euros pourrait même être franchi à en croire les Notaires.

Pour le seconde semestre, l’évolution du marché immobilier français « sera fonction du contexte économique, de l’ampleur des hausses de taux d’intérêt pour les crédits à l’habitat des perspectives des ménages mais aussi d’anticipations de toute sorte, tant des vendeurs que des acquéreurs”, concluent les Notaires.


 

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