Comment les agents immobiliers se sentent-ils considérés? Quel regard portent-ils sur leurs clients? Comment, depuis le début de la crise, les acheteurs se comportent-ils? Vivastreet, numéro deux français des petites annonces gratuites, et Immoxia, spécialiste des annonces immobilières professionnelles, publient le résultat d’un sondage* sur le ressenti de ces professionnels à la veille du Salon national de l’immobilier, qui se tient à Paris du 11 au 14 avril.

Premier enseignement : l’avis des agents immobiliers sur leur image

 une relation avec le client sur l’air de «Je t’aime, moi non plus». 46,8% des professionnels de l’immobilier estiment que l’image qu’ils ont auprès du public est mauvaise, même si 82,8% se disent écoutés par leurs clients. Et 55% pensent que leurs clients n’ont pas confiance en eux. Toutefois, 26,1% des sondés indiquent qu’ils restent les professionnels vers qui se tournent les vendeurs lorsque ces derniers n’ont pas réussi à vendre leurs biens. Une situation qui a tendance à augmenter, selon 25,6% d’entre eux.

Deuxième enseignement :les agents immobiliers se sentent écoutés quand il s’agit de la mise en valeur du bien

les vendeurs n’en font qu’à leur tête! Concernant la fixation des prix de vente, 7 agents sur 10 ne se sentent pas écoutés par leurs clients. Ainsi, 58% des personnes interrogées constatent que les vendeurs surestiment leurs biens de 10 à 20%, et 31%, de 20 à 30%. Consolation, les agents immobiliers se disent davantage écoutés lorsqu’il s’agit de la mise en valeur du bien (31,7%) et de la solidité des dossiers d’éventuels acquéreurs (32,2%).

Troisième enseignement : les rapports entre vendeurs et acheteurs se durcissent.

Selon l’étude Vivastreet-Immoxia, pour près de 9 agents interrogés sur 10, les acquéreurs sont plus durs en négociation depuis la crise. Car dans le climat économique actuel, ils sont mieux préparés. 63% des agents constatent que les acquéreurs ont consulté leur banque pour valider leur budget avant de venir les voir. Une préparation que les vendeurs doivent prendre en compte: pour 69,9% des agents, les achats «coup de cœur» augmentent, lorsque le bien est «prêt à vendre», sans travaux ni rénovation à faire. Monique van Weddingen/BazikPress© Alexander Raths – Fotolia.com

* Réalisé sur Internet, en mars 2013, auprès de 233 professionnels de l’immobilier en France.

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