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Les taux sont au plus bas mais la production de crédit chute

L’Observatoire du financement des marchés résidentiels (Crédit Logement/Institut CSA) vient de publier son Tableau de bord pour le mois de décembre 2012. En voici les principaux enseignements.

 

Des taux d’intérêt au plus bas depuis la Libération

En décembre 2012, les taux des prêts du secteur concurrentiel se sont établis à 3,23 %, en moyenne (3,22 % dans le neuf et 3,23 % dans l’ancien).

 

Des durées de prêts en recul

Les durées des prêts semblent maintenant stabilisées dans l’ancien (217 mois en moyenne depuis avril contre 226 mois en 2011), comme dans le neuf (226 mois en moyenne depuis avril contre 233 mois).

 

Le marché du neuf

Le coût relatif des opérations s’est allégé pour s’établir à 4,40 années de revenus en décembre ((+ 1,8 % en 2012, après + 2,6 % en 2011 et + 5,3 % en 2010). En outre, la remontée de l’apport personnel mobilisé par les ménages se poursuit (+ 9,6 % en 2012, après + 5,6 % en 2011 et + 5,4 % en 2010).

 

Dans un environnement fragilisé, avec un PTZ+ reconfiguré, la production de crédit a reculé en 2012 de 21,3 %. Même si elle a bénéficié de la fin annoncée du dispositif Scellier et, en décembre, de la réalisation par anticipation des accessions à la propriété avec un PTZ+ par ceux des ménages qui ne seront plus éligibles en 2013.

 

Le marché de l’ancien

Le coût relatif des opérations s’est établi à 4,49 années de revenus en décembre 2012. Le niveau des apports personnels mobilisés progresse toujours (+ 6 % en 2012, après + 10 % en 2011).

Après son brusque décrochage au début de l’année (suppression du PTZ+ dans l’ancien), l’indicateur de solvabilité de la demande bénéficie heureusement de l’amélioration des conditions de crédit.

 

Suite à la suppression du PTZ+ dans l’ancien, la production de crédit a brutalement décroché en janvier, mais malgré quelques frémissements observés en mai et en novembre, le marché, bloqué, a de nouveau fléchi en décembre. En 2012, le total des prêts accordés a ainsi reculé de 40,5 %.

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  • Ce n'est pas uniquement de la faute des banques. La baisse du nombre d'acquéreurs potentiels en raison des prix trop hauts y est aussi pour beaucoup.

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