Cette hausse, qui fait suite à cinq années consécutives de ralentissement de la croissance des charges, s’explique par une nette progression de cinq composantes : les charges d’eau froide (+4,6 %) et de chauffage (+6,6 %), l’entretien des ascenseurs ( +7,1 %), les travaux d’entretien (+3,5 %), ainsi que les frais de recours à des sociétés extérieures en l’absence de gardien dans la copropriété (+3,4 %).
Sans surprise, le montant des charges de copropriété varie fortement d’une région à l’autre. Ce sont les copropriétaires du Nord-Pas-de-Calais qui supportent les charges les plus élevés : 37,8 euros le mètre carré. Juste derrière on retrouve Paris avec un montant de 32,9 euros le mètre carré. À l’autre bout de l’échelle, en Bretagne, les charges n’atteignent que 13,5 euros le mètre carré.
« Les disparités tiennent, dans la plupart des cas, aux différences d’équipement des immeubles, explique Michel Mouillart, auteur de l’étude. Elles résultent aussi des différences dans la qualité des prestations : alors que dans certaines régions, les coûts unitaires des prestations sont plus élevés (Ile de France, par exemple) ».
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