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Déjà 100 000 PTZ+ signés !

PTZ, le prêt à taux zéro

Le 100 000e Prêt à taux zéro renforcé (PTZ+)* vient d’être signé en présence de la ministre du Logement, Nathalie Kosciusko-Morizet, et du secrétaire d’État au Logement Benoist Apparu. À peine plus de quatre mois après son entrée en vigueur, le gouvernement semble bien parti pour atteindre son objectif de 380 000 PTZ+ par an, contre 200 000 à 250 000 en moyenne pour le précédent PTZ. « Sur le rythme actuel, qui progresse chaque mois, l’objectif ambitieux de 380 000 PTZ+ par an semble réalisable dès 2011. Avec cet outil, le gouvernement répond pleinement à l’ambition présidentielle de réaliser la France de propriétaires », déclare Benoist Apparu.

Pour le secrétaire d’État au Logement, « ce succès s’explique par la simplicité et la lisibilité du PTZ+, son facteur universel facilitant l’accès des ménages à la propriété tout en encourageant la performance énergétique des biens ».

D’après les premiers résultats, « ce sont les classes moyennes qui bénéficient pleinement du PTZ+ », affirme Benoist Apparu. Même si les ménages des tranches supérieures de revenus (9 et 10) ont reçu 37,5 % des PTZ+, cela ne représente que 11,5 % de l’aide globale du dispositif. « Les prêts qui leur sont consentis sont moins conséquents », explique le secrétaire d’État au Logement. À l’inverse, les ménages les plus modestes situés dans les tranches de revenus de 1 à 3, représentent seulement 20 % des bénéficiaires du PTZ+ mais 37 % des aides accordées.

*Le PTZ + est entré en vigueur au 1er janvier 2011. Destiné à tous les primo-accédants sans conditions de ressources, ce prêt à taux zéro renforcé d’une durée de 5 à 30 ans  facilite l’acquisition d’une résidence principale, neuve ou ancienne, avec ou sans travaux de rénovation. Sans frais de dossier ni intérêt, le PTZ + ne permet pas à lui seul l’acquisition d’un logement et doit être associé à un prêt immobilier classique. Le montant du prêt varie selon la localisation du logement, le nombre de personnes l’occupant et sa performance énergétique. Il est d’autant plus élevé que le bien est peu énergivore. Les pouvoirs publics privilégient ainsi les acquéreurs de logements BBC (Bâtiment Basse Consommation) dans le neuf et ceux qui disposent une étiquette énergétique  A, B, C ou D. Le montant du prêt s’avère en effet moins élevé pour les logements  neufs non BBC et les logements anciens de classe E, F ou G.

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