Cette étude, réalisée sur 10 000 appartements et maisons contredit les chiffres annoncés par la Fédération nationale des agents immobilier (Fnaim) début avril. En effet, la Fédération indiquait alors que 50 % des habitations figuraient dans la bonne partie du classement, soit dans les catégories de A à D, et l’autre moitié de E à G. « Depuis l’entrée en vigueur de l’obligation des étiquettes énergétiques dans les annonces immobilières, nous avons pu constater que la moitié environ des logements proposés à la vente sur Fnaim.fr étaient classés entre A et D », constatait René Pallincourt, président de la Fnaim.
Pour Ex’im, la moyenne du parc immobilier français se situe plutôt aux alentours de 240 KwhEP/m²/an, ce qui correspond à la lettre E sur l’étiquette énergétique. « Les logements classés en A et B restent une exception, puisqu’il s’agit le plus souvent de bâtiments très récents équipés de dispositifs utilisant des énergies renouvelables (panneaux solaires, géothermie…) », ajoute Ex’im. D’après le réseau, ils ne représenteraient que 1,48 % du total des logements.
Pour rappel, le DPE est obligatoire depuis le 1er janvier 2011 dans toute annonce immobilière qu’elle soit sur papier, Internet ou encore en agence, sous peine d’amende. Il permet de connaître les consommations d’énergie, en classant les biens en sept catégories de A (50 kiloWattheures/mètre carré/an, soit 250 euros de dépenses) à G (450 kWh/m2/an, 2.250 euros).