Un pouvoir d’achat en hausse
–1%, c’est la baisse des taux enregistrée par Cafpi depuis le 1er janvier 2012. Un gain qui permet aujourd’hui aux emprunteurs de s’offrir une pièce supplémentaire de 14 m2 à Metz, par exemple, soit +16,83% de pouvoir d’achat en plus. Même à Paris et à Lyon, où les prix progressent toujours, légèrement, un emprunteur peut acheter entre 1 et 2 m2 de plus.
Des conditions d’emprunt durables
Ainsi, en avril, le meilleur taux que Cafpi ait réussi à obtenir pour un emprunt sur 10 ans l’a été en Ile-de-France, à 2,33%. Des conditions extrêmement favorables qui s’observent également pour les taux à 15 ans (2,6%) et 25 ans (3,1%), inchangés depuis un mois.
Ces conditions d’emprunt exceptionnelles devraient durer car, selon le courtier en prêts immobiliers, d’une part, les taux ne devraient pas remonter cette année, et, d’autre part, les prix sont sur une pente descendante . «2013 se présente sous de meilleurs auspices que 2012», selon Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. Un optimisme qui s’inscrit en faux contre les statistiques d’autres observateurs, moins favorables au marché immobilier. Pour Philippe Taboret, ces observateurs se basent sur les transactions effectivement actées sur les notaires. Or, celles-ci ont entre deux et six mois de retard par rapport aux opérations recensées par Cafpi.
Cependant, Cafpi observe qu’en 2013, on ne reviendra pas au niveau exceptionnel de 2011 en termes de production de crédits. Car les candidats les plus fragiles ne profitent pas de ce climat favorable. La cause? Les nouvelles conditions d’accès au PTZ+ qui ont en effet écarté un grand nombre de primo-accédants du marché de l’ancien.