Selon le courtier, cette tendance haussière s’explique par « les inquiétudes liées à la dette de certains pays européens qui angoissent les marchés financiers et poussent les OAT (qui servent de référence aux banques en matière de taux fixes) vers le haut (au-delà de 3,70 % depuis la fin mars), mais également par la quasi-certitude d’une hausse dans la première semaine du mois d’avril du principal taux directeur de la Banque Centrale Européenne ».
Directement impactés par les hausses du taux directeur de la BCE, les taux variables des crédits immobiliers enregistrent une progression plus marquée que les taux fixes, allant de + 0,15 % pour les durées les plus courtes à + 0,35 % pour les durées les plus longues. Les taux variables se situent désormais à 3,35 % sur 15 ans et à 3,55 % sur 20 ans.
Compte-tenu du fait que les banques ont déjà anticipé la hausse à venir du taux directeur, « la hausse des taux des crédits aux particuliers devrait marquer un tout petit peu le pas dans le courant du mois d’avril », pronostique le courtier. Si de nouvelles hausses de barèmes restent possibles, notamment pour les établissements bancaires qui offrent les taux les plus intéressants, « les augmentations de taux devraient donc être moins importantes dans le courant du mois d’avril même si la tendance de fond reste et demeure haussière », conclut Empruntis.com.
Cette hausse des taux des crédits immobiliers n’est pas d’une bonne augure pour le marché immobilier, et en particulier les agences immobilières. En effet, les achats ou ventes de bien peuvent être freinés : à surveiller.