Après une année 2010 très dynamique, le marché immobilier francilien semble s’assagir. Les derniers chiffres de la chambre des Notaires de Paris-Île-de-France font en effet état d’une forte baisse du nombre de transactions de logements anciens et d’un fléchissement de la hausse des prix.
Sur la période novembre 2010 – janvier 2011, la hausse moyenne des prix en Île-de-France a ainsi été ramenée à 2,2 %, contre 3,4 % au trimestre précédent. Même tendance pour la capitale elle-même qui enregistre une progression de 4,3 %, en retrait par rapport au 5,2 % enregistrés entre juillet et octobre 2010. Parallèlement, en petite couronne la hausse s’établit à 2,6 % contre 3,2 % auparavant, tandis que la grande couronne observe déjà une stabilisation des prix.
Le ralentissement de la hausse concerne aussi bien les appartements (+ 3,4 % contre + 4,1 % au trimestre précédent) que les maisons (+ 0,1 % après + 2,1 %) pour lesquelles les prix commencent à se stabiliser.
En rythme annuel, la hausse des prix reste toutefois élevée. Les Notaires enregistrent des progressions de 11,9 % sur la région Île-de-France et 17,2 à Paris.
Du côté des transactions, 10 000 ventes ont été conclues en janvier, contre 12 600 en moyenne pour un mois de janvier sur la période de référence 1999-2007. Une pause qui mérite toutefois d’être relativisée. Entre novembre 2010 et janvier 2011, 39 700 logements ont changé de mains en Île-de-France, en hausse de 17,6 % sur un an.
« Il est encore trop tôt pour déterminer s’il s’agit d’un simple contrecoup après une période d’activité exceptionnelle, d’une accalmie conjoncturelle traditionnelle en début d’année ou d’un véritable phénomène de fond, qui pourrait alors être plus durable et marquer l’année 2011 », conclut la Chambre des Notaires.
Un frein pour l’activité des agences immobilières?