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Perte du triple A : quel impact sur les crédits immobiliers ?

C’est officiel, l’agence de notation Standard & Poor’s a dégradé la note souveraine de la France de AAA à AA+. Ce recul d’un cran entrainera-t-il une hausse du coût du crédit immobilier en France ?

Pour le courtier Empruntis.com, cela ne fait aucun doute : « Mal­heu­reu­se­ment, il y aura des consé­quences pour les par­ti­cu­liers car un Etat qui emprunte plus cher, cela signi­fie des banques qui se financent égale­ment à des taux plus élevés, et donc, par effet domino, des taux pro­po­sés aux par­ti­cu­liers égale­ment plus élevés, explique Maël Ber­nier, direc­trice de la com­mu­ni­ca­tion d’Empruntis.com. Le courtier estime que les taux pourraient s’apprécier de 50 points de base d’ici quelques mois pour culminer en moyenne à  4,70 % sur 20 ans, contre 4,20 % aujourd’hui.

Pour le courtier Meilleurtaux en revanche, « les banques avaient pour la plupart anticipé la dégradation de la note en reconstituant leurs marges ces derniers mois.  En cas de hausse – même importante – de l’OAT, elles pourraient faire le choix de ne pas la répercuter totalement ». De ce fait, Meilleurtaux maintient d’une hausse modérée des taux fixes au cours de l’année 2012.

Enfin, le courtier Court’ea table de son côté sur une hausse des taux immobiliers comprises entre 0,4 % et 0,6 % dans les prochaines semaines. « Du fait de la dégradation de la note, les conditions d’emprunt de l’Etat Français sur les marchés financiers vont être moins intéressantes. Les taux consentis à l’Etat Français devraient être majorés de 0,4 % à 0,6 % », explique Clément Menut, fondateur de Court’ea Crédit et Court’ea Assurances. « Si l’Etat Français emprunte à des taux plus élevés, par ricochet, les banques vont  obligatoirement répercuter cette hausse sur leur barèmes de crédits immobiliers. Cette remontée sera évidemment plus importante pour les établissements qui ne bénéficient pas d’une bonne note ».

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  • Vu l'incertitude actuelle et la surcote du marche de l'immobilier, on pourrait aussi penser à la généralisation des taux variables, ainsi qu'à une baisse des taux en cas de chute des prix (probable dans les années a venir).

    Cordialement,
    Jean
    jeanlouisphilippe.leconte@ymail.com

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