Les prix des logements anciens ont progressé de 6,4 % sur un an au troisième trimestre 2011, marquant ainsi un ralentissement de la hausse notamment en Ile-de-France, selon la dernière note de conjoncture trimestrielle des Notaires de France. Dans le détail, le prix des appartements a bondi de 9 % et celui des maisons de 4,4 %. Sans surprise, la région Île-de-France affiche une hausse bien supérieure à la province : + 14,3 % pour les appartements et + 7,5 % pour les maisons à Paris, contre + 4 % pour les appartements et + 3,8 % pour les maisons en province. « Le marché de la province semble tiré par un certain nombre de grandes agglomérations dans lesquelles les prix augmentent fortement, avec des hausses annuelles de l’ordre de 10 %, peu différenciées entre maisons et appartements, comme à Bordeaux et à Nantes », précisent les Notaires.
En terme de volume, 832 000 logements anciens ont trouvé preneur à fin septembre 2011 sur une année. « Si l’activité au cours du 4ème trimestre équivaut simplement à celle du 3ème, on peut attendre 880 000 transactions sur l’année 2011, dont 720 000 en Province et 160 000 en Ile-de- France, et le record absolu du nombre annuel de transactions (837 000 en mai 2006) sera largement battu », estiment les Notaires. En revanche, les perspectives pour l’année 2012 sont plus pessimistes. Les Notaires tablent ainsi sur des volumes de vente compris entre 700 000 et 740 000. « Cependant, nous ne croyons pas que l’on revienne à des volumes d’environ 600 000 ventes comme en 2008 », concluent les Notaires.