+16,5% de hausse
Malgré un nombre de transactions en baisse, neuf et ancien confondus, le volume de crédits accordés a augmenté de 16,5% par rapport à 2012, passant de 120 à 140 milliards d’euros. Pour sa part, Cafpi a fait encore mieux : en un an, le montant des crédits négociés par son intermédiaire a progressé de plus d’un tiers, pour s’établir à 6 milliards d’euros contre 4,49 milliards en 2012. Un bon résultat qui touche l’ensemble du secteur du courtage en crédit immobilier, qui devrait dépasser 30% de parts de marché. Les taux très attractifs ont également inciter les emprunteurs à renégocier leurs prêts. Cette part représente ainsi plus de 30% de la production totale en 2013.
Les primo-accédants
Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi, regrette que les primo-accédants aient toujours autant de difficultés à rentrer sur le marché de l’immobilier. Alors qu’ils représentaient 48% des acquéreurs début 2012, ils n’étaient plus que 37% fin 2013. Il préconise de rétablir l’accès au PTZ dans l’ancien, supprimé depuis 2012. Et ce d’autant que le risque de remontée des taux d’intérêt n’est pas écarté.
Perspectives pour 2014
La hausse des frais de notaire, le déficit de construction de logements neufs et une éventuelle remontée des taux laissent présager un net recul de la production de crédits pour cette année, prédit Philippe Taboret. Car selon lui, le changement de politique monétaire aux États-Unis aura des répercussions sur les taux d’intérêt en Europe. Mécaniquement, le crédit immobilier en subira le contrecoup».