Les charges pesant sur les propriétaires Français ne cessent de s’alourdir. Selon la 6e édition de l’Observatoire des taxes foncières sur les propriétés bâties de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI), les taxes foncières ont augmenté de 20,94 % en moyenne entre 2006 et 2011. Dans le même temps, l’inflation a progressé de 8,2 %.
Jean Perrin, président de l’UNPI « dénonce une hausse préoccupante de la taxe foncière, qui pèse de plus en plus lourdement sur le budget des ménages propriétaires en les privant, d’année en année, d’une partie chaque fois plus importante de leurs loyers, leurs salaires, ou leurs retraites ».

Sur les 36 000 communes étudiées, 3,4 % enregistrent une hausse supérieure à 40 %, 6,4 %   comprise entre 30 et 40 %, 37 % comprise entre 20 % et 30 %, 51 % comprise entre 10 % et 20 % et 2 % inférieure à 10 %. Seules 0,2 % des villes affichent une diminution de la taxe foncière.

Dans le détail, sur les 50 communes les plus peuplées de France, c’est à Paris que l’augmentation de taxe foncière entre 2006 et 2011 a, de loin, été la plus forte (+ 67,90 %). Derrière, on retrouve Argenteuil (+ 34,79 %), Nantes (+ 30,64 %) et Saint-Denis (+ 30,15 %).

A l’inverse, c’est à Fort-de-France que la taxe foncière a le moins augmenté entre 2006 et 2011 (+ 8,48 %).