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Hausse des prix et baisse des transactions en Île-de-France

Entre février et avril 2011, 33 700 logements anciens ont trouvé preneur en région parisienne, en baisse de 5 % par rapport à la même période de l’année 2010, selon les derniers chiffres des Notaires de Paris-Île-de-France.

« Après une activité faible au mois de février, puis soutenue en mars, le mois d’avril se place entre les deux avec un volume inférieur de 9 % à la moyenne des mois d’avril de la période de référence (1999 à 2007) », constatent les notaires.

Comparativement à la période de février à avril 2010, le cumul des ventes observé durant cette même période en 2011 est resté quasi-identique. Les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et Paris se distinguent par une activité plus modérée avec des baisses respectives de 14 %, 10 % et 7 %.

En parallèle, le prix des logements franciliens reste invariablement orienté à la hausse. Toutefois, selon les notaires, cette progression est « plus rapide pour les appartements que pour les maisons ». De février à mars 2011, les prix des appartements anciens ont grimpé de 1,7 % pour s’établir à 5 360 euros le mètre carré.  En un an, la hausse atteint 17,2 % en Île-de-France.

Du côté des maisons anciennes, les notaires font état d’une très légère progression du prix moyen. Il est passé de 301 000 euros en février 2011 à 301 600 euros en mars (+ 0,2 %) et 302 300 en avril (+ 0,2 %)

À Paris en revanche, pas de répit. « La hausse est toujours particulièrement forte avec + 5,4 % de février à avril et + 21,7 % de avril 2010 à avril 2011 ». Le prix atteint désormais 7 890 euros le mètre carré, frôlant ainsi la barre des 8 000 euros.

 

 

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