Tout commence en 1995, quand deux frères achètent chacun un bien situé dans le même immeuble, sur le même étage à Nice. Christophe Reale fait l’acquisition d’un appartement T1, tandis que son frère Jean, lui, fait l’acquisition d’un studio. Les 2 biens sont placés en gestion locative dans une agence immobilière.
En 2019, Jean Reale contacte l’agence pour mettre en vente son studio. Au bout de quelques visites un compromis est signé mais c’est l’appartement de son frère qui est vendu !
En effet, le bien qu’occupe le nouvel acquéreur est le T1 de Christophe et non le studio. Comment une telle erreur a pu se produire ? Il a fallu plusieurs erreurs pour arriver à ce résultat, de plus, l’appartement du frère était également inoccupé. L’agence a fait visité le mauvais bien, pourtant le compromis reprend bien la désignation du studio, mais les diagnostics ont été réalisés sont le mauvais appartement. Le notaire n’a pas vu sur le cadastre que le prénom et la date de naissance ne correspondaient pas à ceux du vendeur…
Malheureusement l’erreur n’a pas été découverte tout de suite, car le T1 était vide. L’agence signale alors à son propriétaire que le bien est “squatté”, mais l’occupant de l’appartement explique être le nouveau propriétaire, avoir réalisé des travaux et l’habiter depuis 3 mois.
L’acquéreur se retrouve donc dans un T1 alors qu’il a payé le prix d’un studio.
L’affaire est en cours, la responsabilité de l’agence et du notaire devrait être engagée. Quant à Christophe Reale, qui voulait habiter cet appartement pour sa retraite, sera sans doute indemnisé pour son préjudice, mais pourra t’il le récupérer ? L’acheteur est-il propriétaire de studio ou de l’appartement ? La justice tranchera.