Depuis cet été le gouvernement cherche dans l’immobilier la solution aux difficultés financières de la France.
Il a commencé par les plus values, dont la durée est augmentée dans des proportions qui rendent l’exonération quasi impossible, tout en faisant peser une taxation à 50% de la 25eme à la 30ème année.
Viennent ensuite différentes mesures qui mettent l’outil de travail des agents immobiliers à mal. Notamment par celle qui consisterait à supprimer la clause pénale des mandats exclusifs. Cette mesure anticoncurrentielle, qui ne s’appliquerait pas aux Notaires, aurait pour effet également de créer une concurrence supplémentaire entre l’agent immobilier et son mandant.
Les services de l’agent immobilier en seraient dégradés en limitant le recours à la publicité et en embauchant moins de collaborateurs salariés.
Enfin, les dernières annonces visant à permettre à la France de conserver son AAA sont, elles aussi, fortement ciblées sur le monde de l’immobilier et du bâtiment : suppression du PTZ, suppression du dispositif Scellier, hausse de la TVA sur les travaux d’amélioration.
Toutes ces mesures cumulées vont avoir pour conséquences de bloquer un marché qui restait encore actif. Certes les beaux jours de l’immobilier s’éloignaient peu à peu, mais ce sont maintenant des jours difficiles qui attendent les professionnels du secteur. Les consommateurs seront eux aussi très affectés par ces mesures de gel des marchés qui rendront leurs projets immobiliers encore plus difficiles à réaliser.
L’Etat, quand à lui, va perdre des recettes importantes du fait de la baisse du nombre de transactions, mais aussi par la baisse de la collecte de la TVA par les professionnels du secteur.
Dans un deuxième temps il sera responsable de la raréfaction des investisseurs locatifs et de la réduction de l’offre locative qui impactera nécessairement les prix des loyers à la hausse. Pour finir il freinera la mobilité des ménages qui resteront bloqués par des biens qui ne se vendent pas.
Dans ce même temps, quelles actions auront été menées par l’Etat sur les banques pour qu’elles continuent à délivrer des crédits aux acquéreurs avec des conditions d’apports personnels raisonnables ? « En cherchant bien on ne voit rien… » souligne Alain Duffoux, Président du SNPI.
A propos du SNPI
Créé en 1960, le Syndicat National des Professionnels Immobiliers, présidé par Alain Duffoux depuis 1996, compte actuellement près de 9500 adhérents.
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