Le marché de l’ancien
Sur le 3e trimestre 2012, la province enregistre une baisse de 20 % sur un an, contre 16 % le trimestre précédent. En Ile-de-France, la tendance est analogue : – 21 % de moins qu’au 3e trimestre 2011.
Selon l’indice Notaires-Insee, les prix des appartements sont en recul de 0,5 % et ceux des maisons de 1,5 % au 3e trimestre 2012, en glissement annuel pour la France métropolitaine. Sur l’ensemble de la province, les prix des appartements et des maisons baissent de façon similaire, de respectivement 1,3 % et 1,5 % sur un an. Seuls les appartements d’Ile-de-France voient leur prix progresser (+ 0,3 %), tandis que le prix des maisons recule de 1,2 %.
Le marché du neuf
Selon l’Enquête commercialisation des logements neufs (ECLN), au 3e trimestre 2012, le volume des ventes de logements neufs est inférieur de 25 % à celui du 3e trimestre 2011. Au trimestre précédent, la baisse sur un an n’était que de 14 %.
Les prix n’ont connu en un an qu’une légère hausse (+ 1,2 %), d’après la Fédération des promoteurs immobiliers,
L’observatoire Crédit logement/CSA relève une distribution du crédit à l’habitat des ménages en 2012 en fort recul par rapport à 2011 : – 32,6 % en glissement annuel sur les onze premiers mois de l’année.
Perspectives
Dans l’ancien, pour 2013, plusieurs facteurs concourront à une nouvelle baisse du nombre des transactions : l’instabilité fiscale de 2012 qui a découragé certains acheteurs, les perspectives économiques, l’attentisme des acquéreurs sur les marchés où la baisse ne se sera pas franchement enclenchée, l’absence de toute aide de l’Etat à l’accession dans l’ancien.
Dans le neuf, les perspectives du logement neuf en 2013 ne sont guère plus brillantes : impact de l’entrée en vigueur de la RT 2012 ; inconnues sur l’attrait du dispositif Duflot et sur le PTZ révisé…
Les agents immobiliers s’adaptent continuellement à ces évolutions en adaptant leur offre à leur demande.