D’après l’étude Immonot issue d’une enquête réalisée auprès d’études notariales, « la reprise d’activité s’est finalement confirmée, malgré un optimisme modéré pendant les mois de mai et juin 2012 ».
« Les visites et les compromis signés
La reprise d’activité annoncée initialement pour avril, a finalement bien eu lieu, mais avec un léger décalage après les élections législatives. Néanmoins, cette amélioration semble ponctuelle. En effet, les prévisions pour les deux mois à venir, s’avèrent beaucoup moins optimistes : 54% des services de négociation anticipent une chute d’activité. Cependant, d’après Médiamétrie, le marché reste plébiscité par les internautes, toujours très “accros” aux sites immobiliers.
L’étude relève que « fin juin, les prévisions sur l’évolution du marché (hors région parisienne), ont confirmé une lente dégradation des prix d’un mois à l’autre ». Le léger rebond apparu à la fin de la période électorale a été de courte durée. Une perception qui reste à nuancer. Les régions Sud et quart Nord-Ouest étant plus favorisées par la conjoncture.
D’après l’étude d’Immonot.com, on constate un certain attentisme des acteurs, les vendeurs hésitant à baisser leurs prix et les acheteurs attendant de meilleures offres. Le marché semble ainsi s’assoupir au détriment des intermédiaires.
Dans un tel contexte les notaires sont plus nombreux à prévoir une meilleure tenue du marché des logements. Un optimisme qui s’appuie sur le volume des achats avant revente qui sont passés de 10% à 20%, au détriment des ventes. Quant aux terrains à bâtir, la proportion d’acheteurs hésitant double passant de 7% à 14%.