Étudiants issus de familles monoparentales et étudiants étrangers
« L’idée, c’est de se substituer à une famille qui ne peut pas se porter caution pour permettre à l’étudiant de bénéficier du logement qui correspond à ses besoins », a précisé Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur. Le ministère et la Caisse des dépôts se portent caution à hauteur de 300 000 euros. Le Crédit coopératif, opérateur du dispositif, est garant à concurrence de 4 millions d’euros. En contrepartie, l’étudiant bénéficiaire contribuera à hauteur de 1,5 % du loyer « pour faire face à des aléas ». La volonté du gouvernement étant de responsabiliser l’étudiant.
La principale cible du système sont les étudiants de familles monoparentales et les étudiants étrangers. Les étudiants isolés pourront également en bénéficier.
Les syndicats réservés
Côté syndicats d’étudiants, le dispositif suscite quelques réserves. La Fage (Fédération des associations générales étudiantes) observe que les Crous, qui doivent traiter les dossiers au cas par cas, devront travailler dans l’urgence. L’Unef (Union Nationale des étudiants de France), plus critique, estime le système trop ciblé, qui aurait un « effet stigmatisant » vis-à-vis des propriétaires, lesquels n’hésiteront pas, selon le syndicat, à choisir l’étudiant qui n’en est pas bénéficiaire.
Quant à la Fnaim, son président, Jean-François Buet, juge le dispositif intéressant, reconnaissant que la recherche d’un logement étudiant est un « parcours toujours un peu difficile, le propriétaire [lui] demandant forcément une garantie ».
Une initiative analogue a déjà été mise en place par la région Aquitaine en 2006. 4 190 étudiants en ont déjà bénéficié. Monique van Weddingen/BazikPress© Gina Sanders –
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une mesure intéressante si la garantie est réelle.
les étudiants de nationalité étrangère sont il prévu dans ce projet ?
une mesure intéressante si la garantie est réelle.
les étudiants de nationalité étrangère sont ils prévus dans ce projet ?