Secteur locatif : les plaintes des locataires en hausse
La principale source de conflit concerne la non-restitution du dépôt de garantie pour 15,98 % des demandes. Une augmentation des dérives, selon la CGL, qui témoignent « de la persistance d’un comportement discutable de certains bailleurs ». La CGL en appelle aux pouvoirs publics pour qu’il prenne les sanctions qui s’imposent.
Parmi eux-ci, la CGL relève une nette augmentation des revendications majoritairement liées à des soucis d’insalubrité et d’humidité . Là encore, le CGL « déplore l’anormale passivité des pouvoirs publics devant se phénomène ».
Le baromètre note une augmentation des désaccords entre propriétaires et locataires avec la question : qui doit payer la facture ? La CGL observe que, trop souvent, les bailleurs répercutent sur les locataires, en toute illégalité, le paiement d’interventions de professionnels qui ne sont pas à leur charge.
La CGL s’élève contre les régularisations qui se font quelquefois deux ou trois ans plus tard, une pratique illégale. C’est pourquoi l’association demande que, le cas échéant, les régularisations ne puissent donner lieu à aucun remboursement par le locataire si celui-ci s’avérait être le débiteur du bailleur.
Les plaintes en la matière ont plus que doublé en un an. Selon la CGL, cette évolution montre la persistance de comportements qui visent à surestimer l’état d’un bien lorsqu’un locataire arrive dans les lieux et à noter tout ce qui paraît « anormal » lorsque le locataire quitte la location.
Cette problématique fait son apparition dans le baromètre. Elle regroupe les demandes d’aides suite à des impayés de loyer.