Les chiffres de l’observatoire du financement des marchés résidentiels
L’Observatoire du financement des marchés résidentiels (Crédit Logement/CSA) vient de publier ses chiffres pour le mois de janvier 2013. Ces indicateurs mensuels ne deviendront définitifs qu’après publication des résultats trimestriels.
Les taux d’intérêt (hors assurance et coût des sûretés) poursuivent leur baisse. En janvier, ils se sont établis à 3,16 % (3,23 % en décembre), en moyenne (3,17 % pour l’accession dans le neuf et 3,16 % pour l’ancien). Les établissements de crédit limitent ainsi la chute d’activité d’un marché en dépression.
La durée des prêts recule également : 199 mois, contre 209 mois en décembre 2012. Ce recul s’explique par l’ajustement observé sur le marché du neuf, après les anticipations de la demande constatées au 4etrimestre 2012, en réaction aux bouleversements annoncés pour 2013 (fin du Scellier, mise en place généralisée de la RT2012, recentrage du PTZ+).
Dans le neuf, le coût moyen des opérations s’est établi à 4,54 années de revenus en janvier (4,51 années en décembre). Les revenus des ménages qui réalisent une opération immobilière dans le neuf connaissent une augmentation sensible (+ 3,3 % sur un an, après – 0,3 % en 2012). Compte tenu de cela, la remontée de l’apport personnel se poursuit (+ 12,2 % sur un an, depuis le début de 2013, après + 6,1 % en 2012 et + 4,8 % en 2011).
Dans l’ancien, avec l’arrivée de l’hiver et comme chaque année à la même époque, les tensions s’estompent et les prix des logements anciens stagnent pratiquement (+ 0,8 % en janvier sur un an). Mais dans un contexte de crise économique sévère, les revenus des ménages qui réalisent des opérations dans l’ancien progressent lentement (+ 1,5 % sur un an, après + 1 % en 2012 et + 1,7 % en 2011).
Et dans un marché de la revente bloqué, le niveau des apports personnels mobilisés dans l’ancien décélère fortement (+ 1,8 % sur un an, après + 4 % en 2012 et + 10,5 % en 2011). Aussi, après son brusque décrochage au début de l’année 2012 (la suppression du PTZ+ dans l’ancien), l’indicateur de solvabilité de la demande demeure sur ses plus bas niveaux depuis le début des années 2000.
Effectivement, avec un taux de crédit aussi attractif, difficile de ne pas résister à la tentation de devenir propriétaire. Je me suis renseigné sur les différents prêts existants pour l’achat d’une maison sur le site du gouvernement http://gouv.tv/13 , il y a un dossier très complet pour choisir le meilleur crédit. Par contre, les prix ne chutent pas. Pensez-vous que cela soit rentable d’investir maintenant?