Le bois.
Toutes les essences ne sont pas imputrescibles et destinées à un usage extérieur. Bois exotique ou mélèze, résineux ou feuillu, le bois doit être traité en autoclave classe 4 (bois en contact avec le sol, bois immergé en eau douce, bois soumis à des humidifications fréquentes ou permanentes). Cette classe répond donc aux exigences d’une terrasse non couverte. Vous pouvez aussi opter pour des bois composites polymères. Ils sont fabriqués à partir de particules de bois recyclés (jusqu’à 70%) mélangées avec des résines polymères qui leur confèrent résistance et flexibilité.
Les lames.
Leur aspect en surface doit être irréprochable : lames voilées ou tuilées, nœuds, défauts de rabotage, trous d’insectes, fentes, sont à surveiller. Autre critère majeur, le taux d’humidité (ou siccité) des lames. Au moment de la pose, celui-ci ne doit pas dépasser 18% et se rapprocher des conditions d’équilibre du bois lui-même.
La structure.
Les lambourdes, les solives et les poutres qui constituent la structure de la terrasse doivent également être de grande qualité pour résister au poids des ans. Ils doivent correspondre à une classe 4, stables et bien secs. La section habituelle des lambourdes est de 38-42 x 60-70 mm. Elle est en général deux fois celle de la lame. Il existe une règle d’or en matière de terrasse en bois : la structure et les lames ne doivent absolument pas être en contact avec le sol. Il est donc important de ménager un espace entre le platelage et le sol pour assurer une ventilation. De même, la lame doit être isolée de la lambourde afin d’éviter les rétentions d’eau.
Le sol.
Sur un terrain naturel, il est recommandé de poser un feutre géotextile afin d’empêcher la repousse des végétaux entre les lames. Si vous installez votre terrasse en bois sur un ancien dallage, vous utiliserez des plots réglables, des cales en plastiques, plates ou crantées, qui isoleront les lambourdes du sol et permettent de reprendre la pente de la terrasse.