Les prix franciliens se sont maintenus en 2012 selon MeilleurssAgents.com

Contrairement à ce qui avait été proclamé, voire souhaité par certains, les prix de l’immobilier ne se sont pas effondrés en 2012 (+ 0,5 % à Paris et + 0,4 % en proche banlieue). C’est le principal enseignement qui ressort du 44e Baromètre publié par MeilleursAgents.com sur l’évolution du marché au cours de l’année 2012 et les perspectives pour 2013.

 

« À l’inverse, nos prévisions de chute du volume de transactions ont été largement confirmées, et le marché s’est progressivement bloqué », déclare Sébastien de Lafond, président et fondateur du réseau d’agents immobiliers. Les transactions ont effet enregistré une chute de  25 % sur un an et de 40 % au dernier trimestre 2012, se rapprochant des plus bas constatés à la fin des années 1990. Et sur ce marché compliqué, les délais de commercialisation ont pratiquement doublé, passant en un an de 34 à 64 jours à Paris et de 48 à 92 jours en Île-de-France.

Une année 2012 sous le coup des réformes

Cette situation tendue s’explique d’une part, par un attentisme pré-électoral sur fond d’incertitude macro-économique et fiscale ; d’autre part, par l’incroyable succession de réformes ou d’annonces de réformes concernant l’immobilier, prises par le nouveau gouvernement, qui se sont traduites notamment par un durcissement de la fiscalité.

Deux facteurs principaux ont contribué à soutenir les prix en 2012 :

– Beaucoup de vendeurs ont renoncé à leur projet, ce qui a conduit à un assèchement des biens.

– Le niveau extrêmement bas des taux d’intérêt, passé de 3,9 % au plus bas historique de 3,2 % en fin d’année (taux moyen calculé par le Crédit Logement), a permis d’augmenter le pouvoir d’achat des rares acheteurs solvables.

Vendre et acheter en 2013

Le marché immobilier n’a donc rien d’une bulle menaçant d’exploser. Les tendances enregistrées en 2012 ont toutes les probabilités de se prolonger cette année. Les prix ne chuteront pas brutalement, les taux d’intérêt resteront bas, mais tous les indices (offre, délais de commercialisation, volumes de transactions…) continueront à se dégrader progressivement. Toute la filière immobilière qui a déjà souffert en 2012 connaîtra encore plus de difficultés en 2013.

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