Renégociation et assurance autour du crédit
Souscrire un crédit, c’est bénéficier immédiatement d’un bien, et en rembourser progressivement le coût, capital et intérêt compris. Prêteur et emprunteur conviennent d’un délai durant lequel la restitution de la somme sera terminée. Le prêteur exige parfois une assurance de crédit pour être certain que le remboursement de son argent sera effectué. Du côté de l’emprunteur, la renégociation de crédit peut intervenir durant la période de remboursement. Cette alternative financière entraîne toujours des frais (dossier, assurance, hypothèque, etc.) qui seront à la charge de l’emprunteur. Il doit donc bien peser sa décision avant d’engager la procédure.
La renégociation de crédit
Un emprunt peut s’étaler sur plusieurs années, notamment en cas de crédit immobilier (7 à 30 ans). L’emprunteur peut constater, durant ce laps de temps, que le taux de crédit immobilier en cours sur le marché a reculé par rapport au taux de son crédit. Il envisage alors une renégociation de crédit pour que le taux avantageux lui soit appliqué, ce qui va lui permettre de réaliser des économies sur le coût global de son emprunt.
Certains critères devront être pris en compte, notamment l’écart entre les deux taux (1 à 2 points), le capital restant dû (50 000 euros minimum) et le délai restant du crédit (deux tiers au moins à payer encore). Alors la renégociation de crédit sera effectivement rentable.
Sinon, l’emprunteur peut aussi procéder à une renégociation de crédit parce que sa situation a changé : soit il gagne plus et souhaite rembourser rapidement son emprunt, soit il rencontre des difficultés financières et veut au contraire réduire son remboursement mensuel. Dans un cas comme dans l’autre, l’emprunteur veut apporter une modification au contrat initial.
L’assurance de crédit
De quoi s’agit-il exactement ? En fait, l’assurance de crédit, c’est une assurance comme les autres, c’est-à-dire qu’un assureur intervient. L’emprunteur souscrit, en même temps que le crédit, une assurance qui va garantir le remboursement de son emprunt. Il paie alors régulièrement une prime, laquelle sera majorée du risque et des frais de dossier. L’assureur va agir selon certains événements, notamment la défaillance de paiement de l’emprunteur. Ce sera le cas de l’invalidité (partielle ou totale), de la perte d’emploi ou du décès. L’assureur paie l’échéance qui correspond à l’événement prévu.
Ainsi, en cas de décès de l’emprunteur suite à une maladie ou à un accident, l’assureur rembourse au prêteur le capital restant dû au moment du décès. Si c’est une invalidité totale qui survient, le capital restant dû est remboursé, ou les échéances de prêt en cas d’invalidité partielle.
Enfin, à noter que le remboursement pour perte d’emploi couvre les échéances du prêt, partielles ou totales, cela dépend de certains critères.
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