Vous voulez investir dans l’immobilier ? Vous êtes novice et vous connaissez mal ce placement ?
Il est important de vous informer sur le type de logement, le marché locatif, le choix du locataire et le type de location, le financement, la fiscalité, en commençant par la définition de vos objectifs. Voici quelques conseils pour investir dans l’immobilier locatif dans les meilleures conditions !
Pensez à toutes les éventualités !
Se mettre à la place du locataire, dans l’intérêt d’un investissement locatif, est essentiel. Un quartier agréable à vivre, bien équipé et bien desservi est toujours plus attrayant, voilà pourquoi il est important de s’interroger sur les besoins des locataires potentiels !
Penser notamment aux options suivantes :
D’abord, choisir son placement en fonction de l’environnement, mais également du marché porteur, c’est-à-dire le marché sur lequel la demande et la concurrence sont importantes.
Si par exemple vous comptez louer une grande surface, ce sera probablement pour une famille, il faudra donc penser à la proximité des écoles et des garderies.
Ou, si vous projetez de louer pour un étudiant, pensez à la proximité du campus ou des transports en communs liés aux pôles universitaires.
A chaque type de logement ses avantages et ses inconvénients
Un logement est considéré comme neuf durant les cinq années qui suivent sa construction, et est généralement plus cher de 20 à 30%. Au-delà de cinq ans, il passe dans la catégorie “ancien” mais celui-ci rapporte plus.
Les studios sont dans un secteur de demande locative, et bien souvent sujets à des changements fréquents, cela implique donc une surveillance quasi constante de l’état des lieux. La durée moyenne d’occupation d’un studio est de 29 mois contre deux fois plus pour une maison ou un grand appartement. Il vaut mieux donc toujours prévoir un budget pour assurer un entretien régulier et une remise en état !
Les grandes surfaces offrent quant à elles un bon compromis risques/rendements, puisqu’elles engagent souvent sur du long terme. Grâce à cela, vous pouvez au contraire laisser un certain laps de temps avant d’entreprendre à nouveau des travaux !
Enfin ne pas oublier qu’en ce moment, les grandes surfaces deviennent rares sur le marché de l’immobilier, donc il ne sera pas forcément difficile de louer, à condition d’être patient.
En effet, la mise en location d’une maison est souvent plus longue que celle d’un appartement, notamment en raison du loyer à débourser et des exigences en qualité de confort.
Nouvelle loi sur la défiscalisation : la loi Duflot
Une acquisition immobilière locative n’est pas un investissement à court terme et, vous devez savoir faire face aux imprévus. Prévoyez une marge de sécurité dans votre budget afin de ne pas être confronté à de réelles difficultés de trésorerie comme par exemple les loyers impayés.
Petit rappel sur la loi Duflot qui s’avère être intéressante : il s’agit d’une réduction d’impôts sur le revenu de 18% du montant de l’investissement, entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2016 dans un logement neuf ou en finition, étalée sur 9 ans de manière linéaire et égale. Cette loi remplace la loi de défiscalisation Scellier.
Plus d’informations sur les conditions d’acquisition de la loi Duflot en cliquant ici.
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