Comment se débarrasser des peintures au plomb ?

Longtemps présent dans les peintures de nos habitations, le plomb est aujourd’hui prohibé. Néanmoins, dans certaines parties communes, certaines maisons non rénovées ou appartements occupés depuis des décennies par les personnes âgées, le plomb n’a pas été retiré puisqu’il était encore en vente libre …jusqu’en 1993, année pendant laquelle il a été définitivement interdit sur le sol français. Les peintures ne sont pas les seules à être concernée par la présence de plomb, les canalisations le sont tout autant. Depuis la directive européenne sortie en décembre 2013 contraignant le retrait du plomb de nos canalisations, les enjeux sanitaires sont désormais dévoilés au grand jour.

De sévères conséquences sur la santé

Foie, moelle osseuse, système nerveux, le plomb est un vrai danger pour nos organismes. A haute dose, il peut même être mortel. Connu sous le nom de saturnisme, on le retrouve dans le sang. Il altère nos métabolisme, bloque les enzymes, le plomb est également source d’anémie, d’intoxications, de troubles digestifs, d’insuffisance rénale, de cancers, de stérilité…

Comment savoir que nos murs sont plombés ?

Pour chaque transaction immobilière, plusieurs diagnostics doivent être réalisés par un professionnel dès l’étape de la mise en vente. Les résultats doivent être connus avant la signature du compromis de vente afin que l’acheteur devienne propriétaire en tout état de cause. Parmi ces diagnostics figure le plomb. Le constat de risque d’exposition au plomb fait, certes, état de la présence de plomb et il révèle surtout sa concentration. Au-delà d’un microgramme par centimètre carré, il est obligatoire d’effectuer des travaux afin de faire disparaître toute trace de plomb.

Des travaux longs et onéreux

Si vous voulez acheter une vieille maison dont les murs contiennent du plomb, vous pouvez demander au propriétaire de baisser son prix en tenant compte des nombreux travaux que vous allez devoir engager et de leurs coûts. Néanmoins, sachez que vous pouvez bénéficier d’une aide financière auprès de l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Calculées en fonction des ressources propriétaires, ces aides peuvent être également accordées à un syndic de copropriété dans le cas de travaux dans les parties communes d’un immeuble.

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