Après une année 2009 moribonde, le nombre de transactions immobilières réalisées par des étrangers en France a bondi de 21 % en 2010 à 31 000, selon l’Observatoire Investing & Living Abroad de BNP Paribas. « C’est un retour au niveau enregistré en 2008. La tendance constatée est similaire sur la province et l’Ile-de-France alors que la chute du marché en 2009 avait principalement touché la province », commente BNP Paribas.
Le come-back des anglais
La clientèle britannique, dont la part ne cessait de diminuer depuis 2008, s’est stabilisée à 11,2 % en 2010 et amorce même une reprise sensible dans certaines régions : Bourgogne, PACA ou Languedoc-Roussillon. « Elle constitue toujours avec les portugais (13 %) et les Français expatriés (12 %), la majeure partie des acquéreurs non-résidents », indique BNP.
Un marché qui s’internationalise de plus en plus
Les acheteurs viennent de plus en plus loin pour profiter de l’authentique « French way of life”, l’art de vivre à la Française. Ainsi les parts des acquéreurs hors d’Europe ne cessent de croître. Cette tendance s’observe de la manière la plus franche pour les Néo-Zélandais (+ 4,7 % entre 2009 et 2010), les Australiens (+ 2,7 %), les Africains (+ 2,2 %) ou les Américains (+ 1,4 %).
A contrario, les Italiens (- 16 %) et les Turcs (- 14 %) se détournent de l’Hexagone en 2010.
Cette internationalisation du marché s’est accompagnée d’un montée en gamme de la clientèle, « tant par leurs revenus que par leur patrimoine immobilier, constate BNP. À titre d’exemple, la part des clients ayant déjà acheté un bien hors de leur pays d’origine est passée de 13 % à 21 % en seulement deux ans ».
Un pays attractif
Selon les acquéreurs interrogés, le marché immobilier français reste un excellent placement offrant à la fois une diversité culturelle sans égale, une véritable authenticité du mode de vie et une grande offre de loisirs. « 54 % des acquéreurs étrangers n’ont pas envisagé d’acheter dans un autre pays que la France et 45 % des acheteurs prévoient de s’y installer immédiatement ou à plus long terme », conclut BNP Paribas.
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