Selon une enquête* réalisée par CSA pour le Forum pour la gestion des villes, les maires de France sont très préoccupés par la situation du logement dans l’Hexagone. À quelques jours du 1er tour de la présidentielle, ils sont 76 % à penser que le logement est l’un des principaux problèmes dont il faudrait s’occuper, juste derrière l’emploi (77 %).
Dans le détail, les maires estiment que le prix des logements neufs (81 %), le prix des loyers (78 %), le prix des logements anciens (68 %) et le foncier disponible (64 %) posent particulièrement problème. Face à cette situation préoccupante, 69 % des maires seraient enclins à construire si cela permet de minorer les prix. « Les maires sont d’autant plus prêts à mener une politique volontariste en matière de construction de logements qu’ils sont 87 % à penser que cela rejaillira positivement sur l’image de l’action municipale », précise l’étude.
Parmi les obstacles qui les empêchent de mettre en œuvre la politique de logement qu’ils voudraient mettre en place on retrouve la disponibilité du foncier (63 %), le désengagement de l’État (58 %), et la capacité financière de la commune (48 %).
*Enquête réalisée par téléphone du 1er au 15 mars auprès d’un échantillon de 250 maires de communes de plus de 10 000 habitants, maires adjoints ou adjoints au logement, constitué d’après la méthode des quotas (taille d’agglomération et région).
Lorsque les maires ne seront plus pris dans le carcan des obligations administratives,
lorsqu’on n’aura plus besoin de 3 assurances pour construire des logements,
lorsque ceux-ci seront capables de collecter gratuitement la pluie et le soleil pour assurer leur autonomie énergétique,
et qu’enfin leur prix leur permettre d’être accessibles à toutes les bourses, sans besoin d’avoir recours aux aides de l’état,
alors les maires trouveront les moyens d’augmenter la population de leurs villes et villages.
La technique le permet, mais pas encore la volonté politique.