Comprendre les raisons de la baisse des taux d’intérêts

baisse des taux d'intérêts Depuis 70 ans, c’est-à-dire depuis la fin des années 1940, les taux d’intérêts des prêts immobiliers ne sont jamais restés aussi bas pendant aussi longtemps ! Au 5 mai 2014, selon Meilleurtaux.com, les moyennes des taux fixes s’affichent à 2,83% pour les crédits sur 15 ans, 3,13% sur 20 ans et 3,56% sur 25 ans. Des niveaux confirmés par Empruntis.com et le dernier Observatoire crédit Logement/CSA. Mais pourquoi cette chute et quelles sont les conséquences sur le marché du neuf et de l’ancien ?

 

Les indices financiers en chute libre

Ils servent à calculer les crédits immobiliers. L’OAT 10 ans a encore perdu plus de 0,5% depuis janvier, pour s’établir à 1,91% au 7 mai. Quant au taux directeur de la Banque centrale européenne, il est maintenu à son niveau le plus bas, soit 0,25%. Les banques restent néanmoins très strictes sur la qualité des dossiers, tenues de respecter les règles de prudence imposées par les accords de Bâle III.

Des durées de prêts moins longues

Les emprunteurs en profitent pour réduire leur durée de remboursement. Aujourd’hui, 13,9% des prêts sont accordés sur des durées supérieures à 25 ans, contre 18,3% au 4e trimestre 2013, constate l’Observatoire Crédit Logement/CSA. De même, la baisse des taux rend les prêts révisables moins attractifs.

La production de crédit en hausse

le secteur du marché des crédits peut aussi se réjouir : entre avril 2013 et avril 2014, la production de crédit a augmenté de 15,5% en montant et a gagné 12,9% en volume. Pour autant, les banques restent très sélectives quant au profil des emprunteurs. Les critères retenus pour un bon dossier : la capacité d’endettement de l’emprunteur, la bonne tenue de son compte bancaire et sa capacité d’épargne.

Le marché de l’immobilier dopé

La baisse des taux et le recul des prix de l’immobilier (-1,7% sur la France entière, selon les notaires) ont redonné du pouvoir d’achat aux acquéreurs. Entre décembre 2013 et février 2014, les notaires ont enregistré un bond des transactions de +27% par rapport à la même période de l’année dernière. Les constructeurs de maisons individuelles se félicitent également de l’amélioration du marché : +12% de ventes entre février et mars 2014.

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2 Commentaires

  1. Il est vrai que les conditions financières dont bénéficient les banques françaises permettent d’avoir des taux immobiliers très bas. Néanmoins, leur impact sur l’activité du marché reste plus limité que ne laisse à croire les chiffres présentés ici. Le 1er trimestre 2013 avait été catastrophique, il n’est donc pas étonnant de voir un rebond au 1er trimestre 2014 par rapport à l’activité d’il y a un an, par exemple en Ile-de-France l’augmentation du nombre de vente n’est que de 3 % par rapport à 2013, mais reste inférieur de 7 % par rapport à la moyenne sur les 10 dernières années. De plus, la dernière étude de l’Observatoire Crédit Logement montre que le nombre de prêt sur 12 mois repart à la baisse en avril.

    Les taux sont donc certes très bas, mais c’est loin de doper totalement le marché pour autant, je dirais plutôt que cela lui permet de ne pas sombrer davantage.

  2. Il est vrai que les conditions financières dont bénéficient les banques françaises permettent d’avoir des taux immobiliers très bas. Néanmoins, leur impact sur l’activité du marché reste plus limité que ne laisse à croire les chiffres présentés ici. Le 1er trimestre 2013 avait été catastrophique, il n’est donc pas étonnant de voir un rebond au 1er trimestre 2014 par rapport à l’activité d’il y a un an, par exemple en Ile-de-France l’augmentation du nombre de vente n’est que de 3 % par rapport à 2013, mais reste inférieur de 7 % par rapport à la moyenne sur les 10 dernières années. De plus, la dernière étude de l’Observatoire Crédit Logement montre que le nombre de prêt sur 12 mois repart à la baisse en avril.

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