Les conditions économiques actuelles rendent très peu vraisemblable une hausse significative des taux des crédits immobiliers dans les mois à venir. C’est la conclusion à laquelle est parvenu le courtier en crédit immobilier In&Fi Crédits. Et ce même si, après leur plus bas historique atteint en juin 2013, les taux ont remonté légèrement cet été, tout en restant toujours inférieurs en moyenne à 3 %. In&Fi Crédits avance plusieurs éléments pour justifier ce pronostic :
Le taux de refinancement des banques entre elles
Aujourd’hui, les relations interbancaires sont au point mort. Les banques ne se prêtent pas entre elles et placent leurs fonds excédentaires à la Banque centrale européenne (BCE).
Le taux de financement de la BCE historiquement bas
En mai dernier, le taux directeur de la BCE a été abaissé à 0,5 %, compte tenu de la situation économique et financière désastreuse de l’Union européenne.
La stratégie des banques pour faire coexister la création de capital nécessaire à leur recapitalisation
Cela conduit à diminuer le risque pour augmenter les marges.
Le caractère extrêmement concurrentiel du secteur bancaire
Cette concurrence commerciale acharnée est régulée à la baisse avec la montée en puissance des courtiers en crédits qui assurent 25 % de la distribution des crédits immobiliers.
La rémunération du Livret A à 1,25 %.
Cette abondance de liquidités à bon marché joue en faveur du financement, à des taux intéressants, des projets immobiliers aux particuliers, selon In&Fi Crédits. À condition que les banques choisissent utilement entre l’achat de dettes d’État et l’aide aux ménages et aux entreprises, nécessaire pour stimuler la croissance économique.
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