Des taux d’intérêt toujours en baisse…et un marché toujours bloqué

perspective of the evolution of credit rate

 

Immobilier : baisse des taux d’intérêt

Les taux d’intérêt

 

des prêts du secteur concurrentiel n’en finissent pas de baisser. Selon l’Observatoire Crédit logement/CSA, ils se sont établis à 3,07% en moyenne pour le mois de mars (hors assurance et coût des sûretés). En un an, les taux affichent un recul de 88 points de base. Cette baisse profite surtout au marché de l’ancien (3,05% contre 3,97% en février 2012), mais aussi au marché du neuf, avec 3,1% contre 3,93%.

Malgré ces conditions de crédit exceptionnelles, la production de crédit souffre toujours d’un déficit. Après un recul de 26,4% enregistré en 2012 et de 21,5% en janvier 2013, elle semble cependant redresser la pente. Février et mars 2013 ont en effet enregistré des hausses respectives de +6,9% et +17,4%.

La baisse continue des taux a un effet sur la répartition de la production de crédit. Ainsi, la part de crédits à un taux inférieur à 4% est en forte progression: en février 2013, elle représente 96,9% de la production totale, contre 79,2% en février 2012. A contrario, la part des prêts à taux variable diminue. Elle est de 4,8%, contre 6,8% il y a un an. La structure de la production de crédit en fonction de la durée des prêts suit la même évolution. Les prêts longues durées diminuent: dans l’accession, la part des prêts de plus de 25 ans est de 16,4% (18,1% il y a un an). Les prêts de moins de 15 ans, eux, sont en augmentation: 23,7% de la production en mars contre 21,4% en 2012.


Quid de la durée des prêts ?


En mars, la durée des prêt s’est légèrement ressaisie. De 212 mois en janvier dans l’ancien, elle est passée à 214 mois. Il y a un an, elle était de 223 mois. Dans le neuf, la remontée est plus marquée avec 229 mois en mars contre 209 mois en janvier… mais 240 mois en février 2012.
Toujours d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA, le marché du neuf a vu sa clientèle évoluer. Du fait, notamment, du nouveau PTZ+ qui écarte les ménages modestes de la primo-accession sur de nombreux territoires, les primo-accédants qui restent sur le marché disposent d’un apport personnel plus élevé: +5,9% sur un an depuis le début de 2013, après +6,1% en 2012 et +4,8% en 2011.
Dans l’ancien, marqué par un marché de la revente bloqué, le niveau des apports personnels recule. Après +4% en 2012 et +10,5% en 2011, il enregistre une baisse de 4,6% sur un an depuis le début de 2013.


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