Garanties bancaires, assurances, taxe foncière… autant de frais auxquels on ne pense pas forcément lorsqu’on se lance dans un projet immobilier, tout occupé par la souscription d’un prêt qu’il faudra rembourser sur 10, 20 ou 30 ans. ACE Crédit fait le point sur ces dépenses «cachées».
Acompte à la signature du compromis de vente.
Celui-ci s’élève en général de 5 à 10 % du prix d’achat du bien. Cette étape intervient alors que l’acquéreur n’a pas encore souscrit son crédit : il devra donc faire appel à un apport personnel.
Frais de dossier.
Compris en moyenne entre 600 et 1 000 euros, ils peuvent atteindre jusqu’à 1% du capital emprunté. Lorsque l’acheteur passe par un courtier en crédit, les honoraires perçus par lui se substituent aux frais de dossier demandés par les banques.
Garanties bancaires.
Elles consistent en une caution, une hypothèque ou un nantissement. La caution représente en moyenne 2% du montant emprunté. Elle se compose d’une commission et d’une participation au Fonds mutuel de garantie (FMG). Celui-ci en rend 75% à l’emprunteur lorsque le crédit es totalement remboursé ou en cas de revente du bien. L’hypothèque et le nantissement nécessitent un acte notarié et coûtent plus chers.
Assurances.
Le montant de l’assurance décès-invalidité (ADI) varie d’une compagnie à l’autre, en fonction du type de contrat, ainsi que de l’âge et de l’état de santé de l’emprunteur. Elle représente en général près de 10% du crédit. Non obligatoire, l’assurance chômage ou perte d’emploi s’élève entre 0,3 et 0,7% du capital emprunté.
Frais de notaire.
Compter 2 à 3% du prix du bien immobilier dans le neuf, 7 à 8% pour un logement ancien ou un terrain à bâtir.
Taxe foncière.
Elle est répartie prorata temporis entre le vendeur et l’acheteur. Pour l’achat d’une maison neuve, l’acheteur peut également être amené à payer la taxe locale d’équipement, la taxe départementale espaces naturels sensibles ou une participation pour raccordement à l’égout.
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