Tout roule pour le Prêt à taux zéro + (PTZ+). Six mois après son entrée en vigueur et deux mois à peine après avoir franchi la barre des 100 000 souscriptions, le PTZ+ vient de passer le cap des 200 000 signatures, indique le ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.
« La signature de 200 000 PTZ+ en un peu plus de six mois témoigne du succès du dispositif », se félicite le gouvernement, d’autant qu’il « répond aux objectifs que le gouvernement s’était fixés : il constitue un outil adapté à la réalité des territoires, sa visée environnementale est non négligeable et bien qu’il bénéficie à tous, il concerne l’aide sur les ménages modestes ».
40 % des PTZ+ accordés dans les zones tendues
La vocation première du PTZ + était de favoriser l’accession à la propriété dans les zones dites « tendues » (Île-de-France, Côte-d’Azur…) où le déficit de logement est le plus important. Selon le ministère, près de 40 % des PTZ+ accordés l’ont été dans ces zones, contre 34 % en 2010 avec l’ancien PTZ.
Le PTZ+ aide davantage les ménages modestes
« Le PTZ+ est bien un produit centré de facto sur les classes moyennes et modestes », déclare Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement, en réponse aux critiques qui voient dans le PTZ+ une aide pour les plus favorisés. Selon les chiffres du ministère, si les ménages les plus modestes (tranches de revenus de 1 à 3) ne représentent que 19,7 % des bénéficiaires du PTZ+, ils concentrent 37,2 % du crédit immobilier accordés par le dispositif. À l’inverse, les ménages aux plus hauts revenus représentent 36,3 % des bénéficiaires mais ne captent que 12,2 % de l’aide globale.
Il stimule la demande logements énergétiquement performants
Dans l’ancien comme dans le neuf, la part des Bâtiments basse consommation (BBC) dans le total des PTZ+ progresse nettement. Elle passe ainsi de 10 % pour le PTZ ancienne version en 2010 à 18 % pour le PTZ+ au cours du premier semestre 2011.
« Sur le rythme actuel, l’objectif ambitieux de 380 000 PTZ+ par an semble réalisable », conclut Benoist Apparu.
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