Les Champs-Élysées dans le top 3 des artères les plus chères du monde

Les grandes artères commerçantes résistent à la crise. D’après l’étude annuelle du conseil international en immobilier d’entreprise Cushman & Wakefield, « Main streets across the world », 85 % des 333 emplacements analysés dans 64 pays ont enregistré une hausse ou une stabilité de leur valeur locative.



Le trio de tête : Hong Kong, New York, Paris

Comme en 2012, Causeway Bay, à Hong Kong, reste l’artère la plus chère du monde (24 983 euros/m2), avec un progression de + 14,7 % liée à la demande soutenue du luxe et d’enseignes moins haut de gamme de la part de visiteurs chinois. En deuxième position, la 5e Avenue, à New York, conforte sa deuxième position (20 702 euros/m2). La valeur de ses meilleurs emplacements reste stable sur un an, même si plusieurs mouvements d’enseignes prestigieuses y ont été enregistrés ces derniers mois (Ralph Lauren, Valention, Cartier).
Quant aux Champs-Élysées, l’avenue parisienne conserve sa troisième place grâce à l’augmentation de près de 40 % de sa valeur locative sur un an (13 255 euros/m2). Après un bon de 30 % entre 2011 et 2012, les plus beaux emplacements continuent à se louer à des niveaux records, à l’instar de l’horloger Tag Heuer, titulaire d’un bail au n° 104.

 

La France, en tête des pays européens

Ce boom de la valeur locative prime profite à tout le pays. Ainsi, la France est, en Europe, le pays qui affiche l’augmentation la plus importante, soit + 16,3 % sur un an, sur ce secteur. Partout en Europe, le dynamisme du luxe reste la cause première du bond des valeurs locatives. New Bond Street, à Londres, fait un bond de + 15,6 % ; Via Montenapoleone, à Milan, augmente de 7,1 %, et Kohlmarkt, à Vienne, de 8,8 %.


Perspectives

Pour 2014, la tendance haussière devrait se poursuivre, encouragée par la reprise attendue de l’économie et de la forte concurrence que se livrent les plus grandes enseignes. « Les prix élevés et la raréfaction d’opportunités sur les sites les plus prisés […] devraient également confirmer la popularité d’artères “émergentes” proches des secteurs commerçants les plus établis », conclut Christian Dubois, directeur général de Cushman & Wakefield.



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