Les prix franciliens résistent, mais les ventes reculent encore

Immeuble ciel bleuLes prix de l’immobilier en Ile-de-France

Si une légère inflexion des prix de l’immobilier en Ile-de-France a bien eu lieu au 1er trimestre 2013, ces derniers font cependant preuve d’une robustesse persistante, constatent les notaires de Paris-Ile-de-France dans leur note de conjoncture pour les trois premiers mois de l’année. À Paris, en petite couronne et dans l’Ile-de-France, les prix des logements anciens restent pratiquement stables. En grande couronne, ils enregistrent une légère baisse de 0,4% sur le trimestre et de 0,5% par rapport au 1er trimestre 2012. Même tendance pour les maisons avec respectivement -0,7% et -2%. Sur ce segment, l’Ile-de-France, elle, recule de 1,5%.

Le volume de ventes de tous logements confondus est en baisse

À fin mars, il fallait compter 8 260 euros le mètre carré à Paris, 4 380 euros en petite couronne (4 420 euros il y a un an), 3 080 euros en grande couronne (3 130 euros) et 5 470 euros en Ile-de-France (5 500 euros). Le prix moyen  des maisons s’établit à 355 100 euros en petite couronne (357 100 euros au 1er trimestre 2012). En grande couronne, une maison perd 5 700 euros sur un an et 4 700 euros en Ile-de-France.
Côté activité, les notaires de Paris Ile-de-France observent que la baisse s’est poursuivie sur les trois premiers mois de 2013 de façon plus sévère que les prix. Le volume de ventes tous logements confondus, dans le neuf et l’ancien, a ainsi reculé de 16% en un an particulièrement en janvier. C’est Paris qui a subi la plus forte baisse avec 400 appartements anciens de moins vendus, soit -26%. Au total, dans l’Ile-de-France, le nombre de transactions dans l’ancien au cours des douze derniers mois s’élève à 121 500 unités, soit 2% de plus qu’au cours de la difficile année 2009, mais très loin derrière les années 2010 (160 600 ventes) et 2011 (145 900 ventes).
Des chiffres à nuancer cependant. Il faut se rappeler en effet que janvier 2012 avait été exceptionnel, les vendeurs anticipant la réduction annoncée de l’abattement sur les plues-values immobilières. Si on considère les seuls mois de février et mars, les ventes sont plutôt en augmentation pour 2013, à 19 800 unités contre 17 500 en 2012.
Pour autant, concluent les notaires, il serait prématuré de se réjouir, le niveau d’activité restant déprimé dans de nombreux secteurs avec des volumes de ventes faibles.

 

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