Hausse de 8 % du montant moyen des prêts immobiliers en 2010

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Hausse de 8 du montant moyen des prêts immobiliers en 2010Le montant moyen d’un crédit immobilier a poursuivi sa progression en 2010 et s’élève à 166 239 euros, soit une hausse de 8 % sur un an et de 21 % depuis 2005, selon le bilan annuel du courtier en ligne Empruntis. En Île-de-France, le montant moyen emprunté dépasse pour la première fois la barre des 200 000 euros et s’affiche à 213 695 euros en 2010.

« Comme lors des précédentes études annuelles, les deux régions les plus chères sont l’Ile-de-France et la Méditerranée qui sont les deux seules régions à dépasser la moyenne nationale », ajoute l’étude.

On note cependant, une très forte poussée dans le Nord et Sud-ouest avec des hausses de l’ordre de 11 % en une seule année.

Hausse fulgurante de l’apport moyen

En l’espace d’un an, l’apport moyen a bondi de 35 % pour s’établir à 47 091 euros, contre 34 882 en 2009 et seulement 25 000 euros en 2005. Face à un marché immobilier tendu, ce sont les emprunteurs franciliens qui ont disposé de l’apport le plus important, soit 75 994 euros, en progression de 45 % en un an.

Pour le courtier, cette nette hausse de l’apport fourni par les emprunteurs est paradoxale d’autant qu’ « elle se situe dans un contexte de taux immobiliers très bas, qui aurait normalement dû permettre aux emprunteurs de moins libérer leur épargne et de choisir de « maximiser » l’emprunt », commente Maël Bernier, directrice de la communication d’Empruntis.com. Mais le maintien des prix immobiliers à des niveaux record n’a pas permis de préserver l’épargne. « Les prix étant exceptionnellement élevés, les emprunteurs qui ont profité de taux très bas ont dû malgré tout également fournir plus d’apport pour pouvoir acquérir leur bien », ajoute-t-elle.

Un emprunteur type plus jeune et plus riche

En 2010, l’emprunteur type « perd » une année. Il a 36 ans et dispose d’un revenu net mensuel (par foyer) de 4 634 euros, contre 3 768 euros en 2005, soit une progression de 23 %.

« Si on analyse attentivement les chiffres des revenus nets moyens par foyer qui accède à la propriété, on est très nettement au-dessus du revenu net moyen par foyer des Français qui se situe autour de 2500 € (source INSEE). De là à dire que l’achat immobilier ne serait réservé qu’aux catégories aisées, il n’y qu’un pas que nous pouvons malheureusement aisément franchir », conclut Maël Bernier.


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