La garantie universelle des loyers (GUL) est-elle vraiment le bon remède pour réactiver le marché locatif ? C’est la question que pose la Chambre des propriétaires. Et pour elle, la réponse est non.
Cette mesure qui consiste à obliger les propriétaires bailleurs à souscrire une garantie pour couvrir le montant des éventuels loyers impayés, continue de susciter des réactions négatives de la part des professionnels de l’immobilier. Pour la Chambre des propriétaires, la GUL est une contrainte supplémentaire qui va grever encore les rendements de l’immobilier locatif et qui risque donc d’écarter une majorité de candidats investisseurs.
Un coût sous estimé
L’association de défense et de services pour les propriétaires et copropriétaires rappelle que le coût annoncé du gouvernement pour un tel dispositif s’élève entre 400 et 700 millions d’euros par an, financé par une taxe de 1,5 à 2 % du montant des loyers, supportée à 50/50 par le locataire et le propriétaire. Une estimation en dessous de la réalité, selon la Chambre des propriétaires, qui estime que le coût de mise en place et de gestion du dispositif pourrait conduire à une taxe d’au moins 5 à 6 %.
Les « pigeons » de l’immobilier
La Chambre des propriétaires compare les bailleurs aux « pigeons » entrepreneurs. Et rappelle que le gouvernement avait fait marche arrière après « avoir compris que faire fuir les candidats investisseurs ne peut que déboucher sur des conséquences très graves sur l’emploi et les recettes fiscales ».
En matière d’immobilier, la situation est comparable : dans un monde ouvert, les capitaux sont mobiles, les investisseurs aussi…
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