A propos de la Garantie Universelle des Loyers
On connaît maintenant la taxe qui servira à financer la Garantie universelle des loyers (GUL) : 1,5 % sur le montant des loyers, supportée à part égale par les propriétaires et les locataires.
Galian, spécialiste de l’assurance pour les professionnels de l’immobilier, a calculé que, compte tenu des besoins de financement de la GUL, évalués à 1,5 milliard d’euros par an, le simple équilibre du dispositif impliquerait en réalité une taxe d’au moins 3,2 %. Très loin, donc, du chiffre annoncé par la ministre de l’Égalité des territoires et du Logement.
Risque d’augmentation des loyers ?
Outre le risque d’augmentation des loyers lié à la GUL, Galian voit donc, dans la GUL, une facteur de « désolvabilisation des locataires les plus fragiles ». Et de rappeler que la Banque de France a relevé, que dans 80 % des dossiers de surendettement, figure une forte augmentation des dettes de charges courantes qui concernent le loyer et les charges locatives.
Conséquence : la taxe GUL pèsera de manière obligatoire sur 100 % des propriétaires, alors même que le taux d’impayés actuel est de l’ordre de 2,5 %, constate Galian. Ce qui revient à faire perdre tout son sens au bon paiement du loyer : d’une part, le propriétaire sera systématiquement indemnisé, d’autre part, le locataire sera surprotégé.
Des risques de dérive
Galain alerte les pouvoir publics sur les risques de dérive de cette « sécurité sociale du logement », alors que les experts concernés – assureurs, courtiers, professionnels de l’immobilier – sont exclus de la mise en place du dispositif. Il propose la création d’un dispositif mixte public-privé, utilisant l’expérience acquise, bâti sur des paramètres économiques viables et mobilisant les ressources publiques sur des populations dûment ciblées.
Ce qui est sûr, c’est que tout engagement représente des risques. Souscrire une assurance, notamment dans l’immobilier, est une solution adéquate. Merci à vous d’avoir partager ce billet intéressant.