De l’influence des lycées parisiens sur les prix de l’immobilier

Vue de ParisL’emplacement des lycées parisiens impactent sur les prix de l’immobilier dans la capitale

Entre 5 et 15% d’augmentation sur les appartements familiaux, c’est l’impact qu’exerce l’emplacement des dix meilleurs lycées parisiens sur les prix de l’immobilier dans la capitale. Dans cette étude réalisée par la plate-forme immobilière Wall-market.com, il apparaît bien que la scolarité des enfants est en enjeu crucial dans le choix d’un appartement, voire même un véritable casse-tête !

En tête du hit-parade, Henri-IV et Louis-le-Grand, dans le 5e arrondissement, sont les deux établissements qui influent le plus sur les prix du mètre carré, avec des hausses comprises entre 12 et 15%. Dans la fourchette d’augmentation de 8 à 12%, on trouve les lycées Pasteur (Neuilly-sur-Seine), Jean-Baptiste-Say (16e), Carnot (17e) et Victor-Dury (7e). Enfin, les établissements Janson-de-Sailly (16e), Chaptal (8e), Condorcet (9e) et Charlemagne (4e) font grimper les prix de 5 à 8%.

La sectorisation scolaire

Instaurée en 1963, la sectorisation scolaire suppose qu’un élève soit inscrit dans l’établissement public qui correspond à son lieu de résidence. Mais en cinquante années d’application, le dispositif a montré ses limites, car à une rue près, il peut être impossible d’inscrire son enfant dans l’établissement de son choix. Aussi, les familles font-elles preuve d’imagination en tout genre pour contourner le système : demandes de dérogation, fausses attestations, prêts de boîtes aux lettres… tout est bon pour inscrire son enfant dans un «bon» établissement. Un phénomène qui influe donc directement sur les prix des logements avoisinants, conclut Wall-market.com.

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