L’emplacement des lycées parisiens impactent sur les prix de l’immobilier dans la capitale
En tête du hit-parade, Henri-IV et Louis-le-Grand, dans le 5e arrondissement, sont les deux établissements qui influent le plus sur les prix du mètre carré, avec des hausses comprises entre 12 et 15%. Dans la fourchette d’augmentation de 8 à 12%, on trouve les lycées Pasteur (Neuilly-sur-Seine), Jean-Baptiste-Say (16e), Carnot (17e) et Victor-Dury (7e). Enfin, les établissements Janson-de-Sailly (16e), Chaptal (8e), Condorcet (9e) et Charlemagne (4e) font grimper les prix de 5 à 8%.
La sectorisation scolaire
Instaurée en 1963, la sectorisation scolaire suppose qu’un élève soit inscrit dans l’établissement public qui correspond à son lieu de résidence. Mais en cinquante années d’application, le dispositif a montré ses limites, car à une rue près, il peut être impossible d’inscrire son enfant dans l’établissement de son choix. Aussi, les familles font-elles preuve d’imagination en tout genre pour contourner le système : demandes de dérogation, fausses attestations, prêts de boîtes aux lettres… tout est bon pour inscrire son enfant dans un «bon» établissement. Un phénomène qui influe donc directement sur les prix des logements avoisinants, conclut Wall-market.com.
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