L’enveloppe de prêt immobilier est deux fois plus élevée en Ile-de-France qu’en région !

Dans une étude parue en janvier 2013, le courtier en crédit immobilier ACE dresse un bilan de l’année 2012 et aborde les perspectives pour 2013.

Une année 2012 favorable aux emprunteurs

Entre janvier et décembre 2012, le taux d’intérêt moyen d’un crédit immobilier sur 20 ans a baissé de près de 0,8 %.  Et sur dix ans, ce taux moyen a diminué de près de 2 points. Depuis 2002, il est ainsi passé de 5,4 % à 3,6 % en 2012. Cela représente une économie de 145 euros par mois pour un emprunt de 150 000 euros. « Globalement, cette situation est très favorable aux emprunteurs et permet aux banques d’adopter une stratégie agressive sur les taux de crédit afin d’attirer et de fidéliser les acheteurs potentiels », analyse Joël Bomendil, président fondateur de ACE.

Les montants moyens empruntés sont deux fois plus élevés en Île-de-France (309 727 €) qu’en région (158 615 €). « Nous sommes bien obligés de constater qu’en région parisienne, nous ne sommes toujours pas entrés dans un processus de baisse des prix des maisons ou des appartements », poursuit Joël Bomendl.

Compte tenu des prix de l’immobilier en Île-de-France, l’emprunteur type est plus âgé (54 % ont entre 30 et 39 ans) qu’en région (49 % ont moins de 34 ans). En province (69 %) comme en région parisienne (70 %), l’achat d’un logement est une affaire de couple. Et en Ile-de-France, la majorité des acquéreurs (62 %) le font alors qu’ils sont sans enfant (50 % en province). Dans tous les cas, c’est donc bien le pouvoir d’achat qui détermine l’acte de devenir propriétaire.

 

Des perspectives moroses pour 2013

ACE pressent un contexte compliqué pour les premiers mois de l’année malgré des taux très bas. En effet, les prix de l’immobilier se maintiennent, voire continuent à augmenter, et à bloquer le pouvoir d’achat des emprunteurs. À cela, s’ajoute une crise de confiance de la part des acquéreurs potentiels, qui craignent pour leur avenir. Côté investisseurs, la loi Duflot est peu attractive. « Elle présente quelques intérêts mineurs mais suffiront-ils à inciter les investissements dans les prochains mois ? C’est peu probable… », conclut le président de ACE.

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