Les différents statuts pour exercer dans l’immobilier

Femme d'affaire

Directeur d’agence, conseiller immobilier en agence ou rattaché à un réseau… Quelles sont les différences entre ces statuts ? En fonction de vos ambitions professionnelles et de votre personnalité, diverses possibilités s’offrent à vous pour graviter dans le monde de l’immobilier !

Agent immobilier ou directeur d’agence

Tout d’abord, pour devenir agent immobilier, administrateur de biens ou syndic de copropriétés, il faut obtenir une carte professionnelle délivrée par la CCI, sous certaines conditions, notamment celle de la capacité du ou des gérants. Il y a plusieurs possibilités :

Être titulaire du BTS immobilier, ou d’un diplôme de niveau bac+3 délivré par l’État, dans un domaine juridique, économique ou commercial ;

Avoir été salarié par un titulaire de la carte professionnelle sollicitée, pendant dix ans, durée ramenée à quatre ans en ayant le statut cadre, ou trois ans en étant titulaire du baccalauréat ;

À défaut, il y a des solutions : par exemple, présenter une VAE pour obtenir le diplôme convoité.

L’agent immobilier est un créateur d’entreprise, à ce titre, il doit avoir de multiples cordes à son arc : savoir recruter, manager, piloter son entreprise, prendre des décisions stratégiques, avoir des compétences commerciales.

L’agent immobilier peut se lancer seul dans l’aventure de l’entreprenariat ou s’adosser à un réseau de franchises. De nombreux avantages indéniables invitent l’entrepreneur à opter pour ce dernier modèle. Parmi eux : la franchise est la reproduction d’une réussite éprouvée. L’entrepreneur bénéficie de toutes les méthodes et outils nécessaires pour atteindre ses objectifs les plus ambitieux.

Devenir conseiller immobilier semble à la portée de beaucoup

Un conseiller immobilier est un intermédiaire entre les propriétaires et les acheteurs, dans les transactions de biens immobiliers. Il est présent pour toutes les étapes de la transaction, depuis la prospection jusqu’à la rédaction du compromis de vente

Il est vrai que c’est tentant : on peut réussir sans diplôme, sans expérience professionnelle, avec beaucoup de détermination et le goût du contact humain. C’est un métier de passion. Pour devenir un bon conseiller immobilier, il faut, en outre, une solide formation. On parle de conseiller immobilier, c’est le terme le plus usité, mais il n’est guère précis. S’il recouvre une fonction, à savoir la négociation immobilière, elle peut être assurée sous différents statuts.

Quels statuts pour devenir conseiller immobilier ?

On peut être VRP, VRP multicarte, salarié classique, ou agent commercial.

L’agent commercial, le statut de loin le plus usité actuellement pour exercer la fonction de conseiller immobilier, est un TNS (travailleur non salarié). Il est payé exclusivement sur ses ventes. Ce statut s’est beaucoup développé depuis la mise en place de la micro-entreprise, qui permet de ne payer des charges que lorsqu’on perçoit des commissions.

Un conseiller immobilier VRP est salarié, il bénéficie d’un minimum garanti, de l’ordre du SMIC. À ne pas confondre avec un fixe : le VRP peut être rémunéré intégralement à la commission (c’est-à-dire sur les ventes qu’il aura effectuées), ou avoir un salaire fixe et des commissions, pourvu qu’il perçoive un minimum garanti mensuel.

Un VRP multicarte est également salarié, mais il ne bénéficie d’une fiche de paie que lorsqu’il perçoit une commission. Comme son nom l’indique, pour bénéficier de ce statut, il doit avoir au moins deux “employeurs”.

Un conseiller immobilier sous statut d’agent commercial peut exercer au sein d’une agence classique, d’un réseau d’agents commerciaux, ou d’une méga agence.

En agence immobilière :
C’est un mode de fonctionnement qui diffère totalement de celui d’un agent commercial rattaché à un réseau d’agents commerciaux. Dans une agence immobilière classique, l’agent commercial bénéficiera d’une grande proximité avec l’équipe et le ou les dirigeants. Il profitera des locaux et donc de bureaux, ainsi que de la notoriété locale de l’agence, de la vitrine et de la publicité des annonces, etc.

  En réseau de mandataires :
Ici le conseiller immobilier sous statut d’agent commercial doit en principe s’acquitter d’une somme mensuelle (généralement forfaitaire) pour bénéficier de tous les services du réseau. Formation, assistance, mise en place des outils digitax, publicités… La plus grande difficulté est de gérer seul.e son activité : pas de réunion d’équipe le matin par exemple. Cela convient très bien à certaines personnes -qui souhaitent évoluer en indépendance- et moins à d’autres. Attention au choix du réseau, la formation, le suivi, les outils et l’assistance sont très importants. Une rémunération très (trop) élevée cache souvent une carence dans ces domaines.

En “méga agence” :
Reste la méga agence, concept récent en France, regroupant dans un même local de nombreux conseillers immobiliers, avec le statut d’agent commercial.

Un point primordial quel que soit le statut : les méthodes de travail. L’agence (ou le réseau) se doit de donner la possibilité à ses conseillers de faire du travail de qualité, et donc de placer la satisfaction du client au centre de ses intérêts. Ainsi, le conseiller pourra réaliser de nombreuses ventes. C’est le travail qualitatif qui fait la différence au quotidien, pour le plus grand bénéfice du propriétaire vendeur, de l’acquéreur, du bailleur, du locataire… et du conseiller immobilier. Et pour conclure, cela ne s’improvise pas !

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