Avec sept rues classées dans le top 10 des artères les plus chères de la capitale, le 7e arrondissement arrive en tête. Première : le quai d’Orsay (17 281 €/m2) ; 3e : l’avenue CharlesFloquet (16 300 €/m2) ; 5e : rue des Saints-Pères (également dans le 6e arrondissement, 14 716 €/m2) ; 6e : rue Las Cases (14 548 €/m2) ; 7e : rue de Bellechasse (14 547 €/m2) ; 9e : rue Barbet-de-Jouy (14 397 €/m2) ; 10e : rue de Varenne (14 351 €/m2). En 2e position, on trouve l’avenue Montaigne (dans le 8e arrondissement, 17 064 €/m2), en 4e position, la rue de Montpensier (1er, 15 031 €/m2) et en 8e position, la rue Bonaparte (6e, 14 470 €/m2).
La rive droite largement supplantée
Ce classement établi par Challenges et Meilleursagents.com se fonde sur les dernières transactions immobilières enregistrées ces derniers mois, via la base BIEN (base d’informations économiques notariales) des notaires de Paris-Ile-de-France, ainsi que sur les compromis de vente signés par le réseau immobilier au cours des dernières semaines. Ne sont prises en compte que les artères qui comprennent au moins 30 immeubles d’habitation.
Challenges remarque que ce «quartier super chic» qu’est le 7e arrondissement «réussit l’exploit de truster plus d’un tiers des 100 premières places» du classement». Autre constat : La rive droite s’éclipse. Elle «n’existe quasiment plus dans notre classement : moins d’un quart des rues les plus chères s’y trouvent encore», souligne Challenges.
Selon la chambre des notaires, au quatrième trimestre 2013, le mètre carré dans la capital se négociait en moyenne à 8 140 euros, en repli de 1,5% sur un an et de 3,6% par rapport au record enregistré à l’été 2012, à 8 440 euros.
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