L’immobilier de prestige ne connaît pas la crise

L’immobilier de prestige ne connaît pas la crise

L’immobilier haut de gamme dans les secteurs côtés de l’Hexagone continue de faire des étincelles, selon Comexposium, organisateur du Salon National de l’Immobilier qui ouvrira ces portes le 31 mars. Ainsi, à Paris, sur la Côte d’azur  et dans certains massifs des Alpes, les prix ont progressé de plus de 20 % en 2010.

Cette hausse des prix s’explique notamment par la rareté de ces types de bien sur le marché. En effet, les vendeurs ne mettent leur bien à vendre qu’après en avoir acheté un nouveau. Du coup, ils créent un besoin, les rotations sont ralenties et les prix augmentent, analyse Comexposium.

Malgré une relative pénurie de biens de luxe, la demande ne semble pas connaître de fluctuations notables, ni soumise à des modes ou de quelconques performances énergétiques, l’achat d’un bien de luxe restant un achat coup de cœur. Ce que recherchent les acheteurs, c’est le cachet, la vue imprenable ou encore les immenses baies vitrées. « Le prestige que peuvent apporter la piscine à débordement et les jardins ainsi que d’éventuelles dépendances, sera bien plus déterminant que la disposition des pièces ou la pure rationalité de bâtiments », ajoute Comexposium.

Perspectives 2011

Peu sensibles à la hausse des taux d’intérêt qui pourraient se profiler cette année et disposant d’importantes liquidités, l’appétit des riches étrangers (russes, chinois, moyen-orientaux) devraient continuer de tirer les prix vers le haut. Pour les acheteurs français, la possibilité de voir le statut de la résidence principale améliorée dans le traitement de l’ISF devrait constituer un facteur favorable.

« Si l’engouement pour l’immobilier de luxe et de prestige n’est pas prêt de se tarir, l’envolée des prix aura probablement du mal à être reconduite : il faut plutôt tabler sur un ralentissement à venir de cette progression des prix, voire une stabilisation à terme. En revanche, les disparités régionales ont de fortes chances de perdurer : le décalage entre l’Île-de-France, quelques belles régions de villégiature comme la Normandie, Biarritz, la Provence ou la Côte d’Azur, et le reste du territoire va demeurer », conclut Comexposium.

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