Quasi-stabilité des prix au 1er trimestre, selon les Notaires de France

programme immobilier neufLes variations de prix des logements anciens

+ 0,2 %, c’est la hausse des prix dans l’ancien, tous logements confondus, enregistrée au 1er trimestre 2013 par rapport au 4e trimestre 2012, selon l’indice Notaires-Insee. S’ils sont stables pour les appartements (- 0,1 %), les prix augmentent de 0,4 % pour les maisons. Avec des disparités, selon que l’on se trouve à Paris et en Ile-de-France, ou en province, notent les Notaires de France dans leur Note de conjoncture de juillet.

 

A Paris

À Paris, les prix des appartements restent stables (8 260 euros/m2), alors qu’en petite et grande couronnes ils baissent respectivement de 0,7 à 1 % et de 1 à 1,9 %. Les Notaires de France notent les mêmes variations pour les prix des maisons avec toutefois un écart plu soutenu en grande couronne, de – 1,1 à – 2,5 %.

En régions

En régions, si les prix ne varient pas de janvier à mars, sur un an, ils fléchissent pour les appartements (- 1,9 %) comme pour les maisons (-1,8 %). Et si on compare le 1er trimestre 2013 avec la même période de 2012, on observe que les prix médians des appartements sont en baisse dans 3 départements sur 4, et les prix des maisons dans la moitié des départements.
Le nombre de ventes semble, lui, se ressaisir en février et mars, avec respectivement 653 000 et 663 000 transactions. Les Notaires de France n’en concluent pas pour autant une reprise de l’activité, car, selon eux, le pic des ventes enregistré en janvier 2012 provoque encore des turbulences dans les comparaisons.

L’immobilier : le marché du neuf

Le marché du neuf ne se porte pas mieux. Selon la Fédération des promoteurs immobiliers, le recul des ventes s’établit à – 6,9 % par rapport au 1er trimestre 2012. Un recul qu’elle impute à l’investissement en raison du démarrage « timide » du dispositif Duflot.

Le crédit

Dernier point abordé par les Notaires de France : le crédit. Selon l’Observatoire Crédit logement/CSA, la production de crédit progresse de 16,8 % entre le 4e trimestre 2012 et le 1er trimestre 2013, alors qu’elle fléchissait de 7,5 % à fin février 2013, en rythme annuel. Il est vrai que les taux de crédit n’ont jamais été aussi bas : en mai, ils étaient tombés à 2,97 % en moyenne.
Mais cela risque de ne pas durer. Les Notaires de France observent déjà une progression des taux depuis deux mois. Ce qui pourrait davantage exclure les primo-accédants modestes du marché. Et de conclure : le temps est enfin venu de mettre fin à la période d’attentisme enregistrée depuis le 3e trimestre 2012, celui pour les vendeurs de déclencher la mise en vente de leurs biens et celui pour les acquéreurs d’émettre des offres d’achat.
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